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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Que retiendra l'Histoire de cet accord historique, maintenant que le rideau est tombé, sortons du virtuel et revenons au réel.

Publié le 13 Décembre 2015 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental, Alimentation mondiale, Climat, consommation, croissance, Environnement, GES, Humanisme, intérêt général, réchauffement climatique

Que retiendra l'Histoire de cet accord historique, maintenant que le rideau est tombé, sortons du virtuel et revenons au réel.

Pourquoi je ne m'inscris pas dans le satisfécit presque béat et la congratulation quasi générale que suscite l'épilogue tant attendu de la COP surnuméraire de la dernière chance ?

Tout d'abord parce que, quand bien même, les basiques engagements entérinés là étaient tenus à 100% ils sont très largement insuffisant, pire ils n'ont touchés à rien de l'essentiel fondement des échanges internationaux, et des causes maîtresses de la surexploitation de la planète, pas la moindre remise en cause du paradigme consumériste globalisé. Alors au mieux que peut-on entrevoir et espérer, un ralentissement de la montée en T°de la planète, une réduction forte de l'utilisation des matières fossiles, hourra l'humanité est sauvée, alléluia, victoire, MAIS qui sera remplacée par d'autres formes de productions d'énergies, OUF ! On a eu peur ! On aurait pu croire un instant que la croissance était finie, euh...non !......Ben non, c'est la planète qui est finie, .....hein c'est bien ça ? ....Euh !.....Une planète finie pour une croissance infinie........Oouui ! C'est ça, la croissance elle, elle est est pas finie, elle, c'est bien la planète qui l'est !

Quid de l'épuisement de toutes les autres ressources ?

Quid de la sixième extinction animale en cours ?

Quid de la désertification ?

Quid de la déforestation ?

Quid de la perte continuelle de surfaces de terres arables ?

Quid de l'effondrement des pollinisateurs sur toute la planète ?

Quid de la démographie galopante ?

Quid de l'industrialisation destructive ?

Etc etc etc...........

Quelques points à regarder en face !

1- L'historique accord "contraignant" qui après avoir effacé, gommé les objectifs préétablis par les textes précédents, jugés trop contraignant par certains pays (oups !), est en réalité basé sur des engagements volontaires qui n'ont aucun caractère contraignant, sic (je cherche encore la couleuvre ! ça y'est je sais, je l'ai en travers de la gorge ! Y'a quelque chose qui ne me parait pas tout à fait cohérent et loyal là ! Et vous ?)

2 - Le plancher de 100 milliards de dollars, pour lequel aucun mécanisme de financement sûr et pérenne n'est même évoqué, accompagné qui plus est par l'incroyable exclusion de toute "responsabilité ou compensation" de la part des pays du Nord envers les pays du Sud face aux préjudices subits par les pays en développement ! Même si l'on a bien compris que les frontières de responsabilité des conséquences climatiques n'ont plus grand chose à voir avec ses délimitations symboliques et surannées, cela entérine une dé responsabilisation des pays historiquement à l'origine de la tendance générale à la surexploitation. Si on ajoute à ça les effets délétères et usurpateurs des délocalisations industrielles, qui font maintenant supporter les productions de masses, à ces pays et par conséquent les augmentations de productions de GES accompagnées de leurs cortèges de conséquences destructrices, ont assiste à une supercherie indigne.

3 - Un mécanisme de révision, grande nouveauté de ces accords, présenté comme une révolution, qui entre en vigueur en 2025 ! Soit ce qu'on pouvait faire de plus lointain ! De pire en clair, et qui n'engage que ceux qui y croient !

4 - Reste à tout ceux qui ont signés cet accord "dit contraignant" de le ratifier, l'accepter et l'approuver (là aucun délai clair ne semble être établi, on supposera, que le date butoir soit 2020, ils devront-être au moins 55% des signataires à l'avoir fait, afin que celui ci puisse réellement entrer en vigueur en 2020) Mais, et là c'est pas piqué des hannetons, avec pour tout les certificateurs la possibilité ensuite de s'en retirer " à tout moment après un délai de 3 ans à partir de l'entrée en vigueur dans ce pays.

En clair si en 2020 55% des signataires de cet historique accord de ce samedi 12 novembre 2015, l'ont entériné, il entrera en vigueur, il restera alors trois ans à la plupart de ces ratificateurs, pour se désengager sans aucune autre forme de procès ! Je voudrait juste rappeler un chose qui serait peut-être sortie prématurément de la mémoire de certains, Kyoto n'a jamais été ratifié par les États-Unis, j'dis ça j'dis rien ! Combien d'échéances électorales d'ici là ?

5 - Les engagements chiffrés qui ont été scellés par cet accord ne dessinent encore et toujours qu'une trajectoire de 3° supplémentaires, sans que rien n'y ai été changé, et rien n'en sera rediscuté avant 2025 probablement, comment peut-on laisser ça sous le voile ?

Et alors !

Quid de la sécurité alimentaire ?

Quid de l'aide humanitaire ?

Quid de l'aide à un développement digne pour les plus faibles ?

Quid de la protection des peuples Premiers ?

Etc etc etc ......

Vous aurez compris que loin de me rassurer, cette historique poudre aux yeux, ajoute à l'aveuglement dans lequel on veux nous engoncer, cet accord qui ne pouvait qu'être conclus, s'il est en effet historique, et comporte certes des déclarations encourageantes, est au mieux le strict minimum compromis virtuel qui pouvait permettre à la classe politique de pouvoir déclarer qu'elle pouvait sortir la tête haute de ces négociations, mais ça ça ne vaut que pour celles et ceux qui ont encore confiance en la parole des hommes politiques, or !

Que retiendra l'Histoire de cet accord historique, maintenant que le rideau est tombé, sortons du virtuel et revenons au réel.
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