Qu'il n'y ai aucune ambiguïté, quoi que je vais pouvoir écrire dans les lignes qui vont suivre, non seulement je n'ai rien contre l'idée de se préparer au pire, mais bien au contraire je soutiens l'idée que cette préparation est très insuffisante.
Ceci dit, c'est bien l'insuffisance de réalisme que je dénonce dans cette approche de la dite 'préparation à un accident nucléaire', si des exercices de simulations ont bien lieu de plus en plus, il n'est pas besoin d'être un expert pour vite comprendre, le peu de lien entre ceux-ci et ce qu'il faudrait vraiment gérer en cas de réelle catastrophe nucléaire, car là est le vrai qualificatif qui convient si le pire devait arriver.
Le principe de la 'Loi de Murphy', ça vous dit quelque chose, en langage simple, tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal !
Puisse cette loi n'être qu'une légende urbaine !
Des simulations sont donc régulièrement menées, la communication officielle nous vend des exercices menés à bien, rassurez vous brave gens tout est sous contrôle, on entend jamais parler officiellement des leçons qu'il faut en tirer, des témoins parfois racontent, et le malaise est palpable, les raisons d'avoir peur sont indéniables, et pourtant !
Puisque le nier est devenu trop gros, même pour un pays qui se voile la face, une nouvelle orientation se dessine, une nouvelle approche, se préparer à l'accident possible, pour ne pas encore dire probable, l'accident potentiel, pour ne pas dire inéluctable.
Et de vanter une France renforcée après Fukushima, mais je pose une question, qu'advient-il le jour d'après ?
Le lendemain de ce jour fatal de ce qui ne sera pas un exercice ou une simulation, car que constatons nous, la prévention pour les citoyens consiste en deux choses quand on y regarde de près, prendre des pastilles d'iodes, dont tous ne sont pas préalablement munis, et d'un confinement que quasiment personne n'est en mesure d'assurer vraiment, qu'advient-il après, ce lendemain ou les retombées réelles celles là sont dans l'air, sur la terre et dans l'eau, on le prolonge jusqu'à quand le confinement ?