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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Biologistes, les labos de proximité en danger, fruit de la financiarisation de la santé !

Publié le 14 Novembre 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Social

l'annonce en avait été faite début 2010, et malgré une pétition dénoncant cette orientation réunissant un demi million de signatures qui est mentionnée dans l'article, cette idée n'a pas été revue, les économies d'échelles continuent leurs ravages sur l'emplois, la proximité, le service social.

a look 

http://www.viva.presse.fr/Les-biologistes-se-rebiffent_17529.html

Extraits :

« Les financiers font à la biologie ce qu’ils font à la planète, se désole Patrick Lepreux. Tout ça, c’est pour que des gens riches le soient davantage ». Dans la ligne de mire du président du Collectif des biologistes en colère : la réforme de la biologie médicale, initiée en janvier 2010 par la publication de l’ordonnance Ballereau. 
Le texte impose aux laboratoires d’analyse médicale une accréditation, preuve de la qualité de leur travail, qui coûte 175 000 euros par an, alors que dans le même temps les tarifs des actes de biologie appliqués par l’assurance-maladie ne cessent de diminuer. (...) Au-delà des inquiétudes pour leur profession – y compris la diminution inévitable des effectifs, que le collectif évalue entre 10 et 20 000 salariés – les biologistes craignent une mise en danger des patients. « Les tubes doivent être acheminés dans l’heure. Mais s’il y a un embouteillage ? » s’étrangle Patrick Lepreux, qui s’interroge par ailleurs sur la qualité de prélèvements remués lors du transport. (...) Déshumanisation 

Pendant ce temps, des laboratoires de proximité voient leur activité réduite, voire stoppée. Le laboratoire de Chagny, en Saône-et-Loire, a ainsi dû fermer les après-midi et le samedi matin. Celui de Penmarc’h, dans le Finistère, a mis la clé sous la porte en janvier 2011. Des biologistes licenciés témoignent de la dégradation des conditions de travail. Une pétition circulant sur Internet et dans les laboratoires a recueilli un demi-million de signatures. 
Qu’importe, Pierre Fourest maintient sa position : les super-labos sont gage d’une meilleure qualité. « Nous avons des gens spécialisés – bactériologues, hématologues, diplômés en chimie… Ces hématologues très pointus, vous ne les trouverez pas dans les laboratoires de ville », assure-t-il. D’autant que ces spécialistes côtoient des machines ultra perfectionnées : « Dans la grande majorité des cas, les tests se révèlent normaux. Mais il ne faut pas rater un résultat pathologique. On ne peut pas demander à l’homme d’être garant de cette qualité. » 
Patrick Lepreux, lui, tire la sonnette d’alarme : « Ils vont transformer un métier humain en métier industriel… »

L'un des arguments de 'Patrick Lepreux' qui s'exprime ici sans que l'on sache à quel titre exactement, me semble tout de même un peu 'court', en effet quand il s'interroge sur 'la qualité de prélèvements remués lors du transports' on sait tous que déjà et c'est d'ailleurs dit ici, que certains prélèvements sont déjà traités dans d'autres labos, ils concernent certaines pathologies que ne peuvent détecter les plus petits labos de proximité, devrait-on alors craindre pour la qualité de ceux ci ?

Peut-être que oui, mais alors là ce serait le premiers argument à mettre en avant, or il ne semble pas que ce soit le cas.

Ceci étant dit, c'est encore la financiarisation de tous les aspects sociétals, y compris donc la santé, qui devient le critère premier de toute organisation, au détriment de toutes les autres problématiques, il y a d'ailleurs là comme une contradiction entre un discours général dans lequel la décentralisation commence à être remise en question pour un bon nombre de choses, et ce type de centralisation des moyens. 

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