Le protection des forêts d'Europe reste donc au bon vouloir des chacun de ces Etats membres, espérons que certains enjeux économiques ne viendrons pas ternir la volonté affichée.
J'en doute fort bien évidemment, d'ailleurs contraignant ou pas le respect des engagements face à l'Europe, n'est pas toujours une priorité, la preuve en est faite en France où la qualité des eaux est depuis fort longtemps condamnable au plan européen et pourtant, cela n’empêche pas le gouvernement de prendre des décisions qui vont totalement à contresens, et de ne pas mettre en oeuvre des choix forts pour sortir de cette impasse qui finira non seulement par nous coûter très cher, mais qui dégrade durablement la qualité générale de toutes nos productions agricoles.
En effet, la pollution des eaux se propage sur toutes les cultures, gagnant sans cesse du terrain, s'accumulant, s'étalant par rus, ruisseaux, rivières et fleuves, sans compter celle qui se propage par l'irrigation sauf que ce qu'on oubli, car ce n'est peut-être pas aussi évident pour certains, c'est que les forêts, les zones humides et les nappes phréatiques subissent aussi les affres conséquentes à ces eaux dégradées qui circulent, s'infiltrent, s'insinuent, c'est toute la chaîne écologique qui en souffre, et finalement tous les éco-systèmes quel-qu'ils soient, n'en épargnant aucun, tant l'eau est un élément vital, pour la nature dans son ensemble.