Les plus pauvres sont les plus touchés par la plupart des grands maux qui ravagent notre planète.
Il y a une certaine logique implacable à cette situation, ils sont les plus pauvres parce que déjà ils vivent dans des zones démunies, soit d'eau, soit de terres arables, soit d'infrastructures, etc etc, souvent abandonnés par leurs propres dirigeants, qui ne sont pas en mesure de véritablement leur venir en aide pour ceux qui le veulent, ou qui parfois ne le veulent même pas, trop occupés qu'ils sont à s'enrichir personnellement.
Cette problématique des réfugiés climatiques va probablement devenir un vrai casse-tête, elle me préoccupe de plus en plus, et va certainement être souvent traitée ici :
Extrait :
Les événements climatiques et météorologiques extrêmes – inondations, mousson, cyclones, tempêtes – constituent la quasi-totalité (98 %) des catastrophes naturelles qui, en 2012, ont conduit au déplacement de 32,4 millions de personnes dans 82 pays, d'après le rapport "Global Estimates 2010", publié, lundi 13 mai, par l'International Displacement Monitoring Centre (IDMC) et le Norwegian Refugee Council (NRC). L'Asie a été la plus affectée (22,2 millions de déplacés), devant l'Afrique (8,2 millions) et le continent américain (1,8 million).
Le chiffre est deux fois supérieur à celui de 2011, qui était de 16,4 millions. Entre 2008 et 2012, le rapport, qui s'appuie aussi sur les données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de la Banque mondiale, évalue à 143,9 millions le nombre total de personnes obligées de migrer à cause de catastrophes climatiques. Dans la quasi-totalité des cas, ces déplacements restent internes au pays.