Les dégats environnementaux, et humains qu'entraine le sablage des jeans, est un sujet déjà traité, et donc connu, voilà qu'un nouveau sujet d'importance vient apporter un mauvais éclairage révélateur sur l'industrie du textile.
Comment pourrait-il en être autrement, puisque ce qui compte pour tous et partout c'est d'abord et avant tout le profit, la chimie, maitrisée ou pas, fait partie de nombre de procéssus industriel, il est donc inévitable que des traces suivent la chaine de vie de ces produits.
Si les règles étaient les mêmes partout, et la liste des produits utilisables sans risques commune internationalement, alors peut-être qu'il serait possible de garantir des produits à peu près sains, et encore ! Mais évidemment, il n'en est rien, et dans l'industrie du textile comme dans toutes les autres, certains produits ou certains procédés interdits ici sont autorisés, ou tolérés ailleurs, sauf qu'après ces produits là circulent, et comme tout n'est pas contrôlable, on importe des produits infestés, se croyant à l'abri, or il n'en est rien.
PEKIN - (AFP) - Des traces de substances chimiques toxiques susceptibles de porter atteinte aux organes de reproduction des êtres vivants ont été détectées dans des produits de quatorze grands fabricants de vêtements, a annoncé Greenpeace mardi à Pékin.
Parmi les marques mises en cause par l'ONG de défense de l'environnement figurent Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercrombie & Fitch, Lacoste, Converse et Ralph Lauren.
Greenpeace a acheté dans 18 pays des échantillons de vêtements de ces marques, fabriqués notamment en Chine, au Vietnam, en Malaisie et aux Philippines. Puis elle a soumis ces textiles à des analyses.
"Des éthoxylates de nonylphénol (NPE) ont été détectés dans 2/3 de ces échantillons", a expliqué dans une conférence de presse à Pékin Li Yifang, en présentant le rapport "Dirty Laundry 2 (Linge sale)".
Le pire dans cela, c'est que les sous-marques font probablement pire, étant soumis à des impératifs budgétaires les amenant probablement à utiliser des produits encore plus nocifs.