Certains pays sont en train de se décomposer eux même, en louant, établissant des contrats de mise à disposition à plus ou moins long terme, le plus souvent des concessions à long termes, parfois même cédant de manière définitive certaines parcelles, à leurs propres dirrigeants, aux industriels, ou à d'autres pays !.
Le pillages des richesses bas sont plein, ainsi donc certains états vendent leur Pays !!.
La Banque mondiale se fait discrète sur l’accaparement des terres
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4230
Extrait :
"Au final, il est clair que la Banque mondiale, dont l’objectif de son rapport était de « fournir des conseils aux clients de la Banque et aux partenaires intéressés ou pouvant avoir à gérer
des acquisitions foncières à grande échelle, afin de leur permettre de maximiser les bénéfices à long terme de ce genre d’investissement », peine grandement à faire ressortir des points positifs.
Parmi les données pertinentes communiquées lors de la conférence d’avril dernier et relayées par GRAIN, il apparaît que, dans la plupart des cas, les projets fonciers nuisent aux populations
locales. Les études d’impact se distinguent ainsi par leur rareté et l’expulsion des locaux, sans consultation, ni dédommagement, est fréquente. Plus révoltant encore, la Banque révèle que les
investisseurs ciblent délibérément des pays présentant une « gouvernance foncière médiocre"
Main basse sur les terres agricoles en pleine crise alimentaire et financière
http://www.grain.org/m/?id=213
Il s'agit là d'une liste établie en 2008, qui n'a d'autre but pour ma part que de vous donner une petite idée, de ce qui se trame.
Il va sans dire que depuis les choses ont dû empirer, que cette liste à dû s'allonger de manière très significative.
Pour exemple, voici un cas :
Accaparrement des terres : le cas du Bénin
Extrait :
"Pratiquement toutes les transactions se font sur la base seulement de conventions de vente sans certification par les autorités locales. Très peu font l’objet d’un acte notarié ou d’un certificat foncier comme l’exige la loi foncière. Ces transactions sont souvent arrangées par des intermédiaires locaux. Ils ont plus de facilité pour négocier avec les paysans car natifs de la communauté."
Voici le regard que pose la FAO sur cette situation
http://www.fao.org/news/story/fr/item/19976/icode/
Extrait :
"Les inquiétudes concernant la sécurité des approvisionnements alimentaires ou en énergie sont des motivations clés pour les acquéreurs, mais d’autres facteurs
tels que les opportunités de profit, la demande de matières premières pour l’industrie ou l’action des pays d’accueil jouent aussi un rôle.
Bien que les acquisitions à grande échelle ne représentent encore qu’une petite part des terres cultivables dans la plupart des pays, il n’y a que très peu de terres vraiment disponibles,
car la plus grande part des terres de qualité sont déjà cultivées ou appropriées, le plus souvent par les populations locales.
L’étude a révélé que beaucoup de pays n’ont pas de mécanismes suffisants pour protéger les droits locaux et pour prendre en compte les intérêts et moyens d’existence des populations
locales."
Main basse sur les terres agricoles à l’échelle mondiale
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2372
Extrait :
"Pourtant, en ce moment, il se passe quelque chose de plus particulier. La synergie des deux grandes crises mondiales qui se sont déclenchées au cours des 15 derniers mois (la crise alimentaire mondiale et plus largement la crise financière dont la crise alimentaire a fait partie 1) ont donné naissance à une tendance préoccupante consistant à acheter des terres pour externaliser la production alimentaire. Il existe deux stratégies parallèles qui animent deux types d’accapareurs de terres. Pourtant, si leur point de départ est peut-être différent, leurs voies finissent par converger......
Recherche de la sécurité alimentaire........................................................................................................
Spéculation.............................
L’accaparement des terres africaines : « opportunité de développement » ou néocolonialisme foncier ?
http://www.bastamag.net/spip.php?article596
"Pas de panique, assurent les agences internationales de développement : elles sont là pour « catalyser des changements positifs ». Selon la FAO, ce rapport constitue une première étape d’un processus à long terme d’établissement des directives pour la bonne gouvernance foncière et des règles pour ces investissements. Processus à long terme ? Voilà qui rassurera les « accapareurs » qui pourront œuvrer encore longtemps en toute quiétude. Outre l’expropriation des paysans, se joue ici une bataille moins visible, celle de la normalisation juridique de ce néocolonialisme foncier, avec peut-être à la clé la disparition des droits coutumiers au profit d’une conception plus occidentalisée de la propriété foncière."
Je pourrais continuer ainsi, car évidemment, la liste est longue, mais pour élargir encore ce regard, sur une situation, qui pourrait, si elle était basé sur une volonté de partage, un sens de développement partagé, pourrait, rêvons un peu, ne pas avoir que des aspects négatifs !
Un autre document au format PDF de la FAO suggère quelques aspects "positifs", et "propices au dévellopement", ..........................................de qui !?........................oui, le développement de qui !?
ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/011/ak357f/ak357f00.pdf
Je pourrais continuer encore longtemps comme ça, mais il serait de toute façon illusoire de tenter d'être exhaustif, alors je vais en arrêtter là...............enfin non, en fait je ne résiste pas à l'idée de joindre ..la déclaration finale du sommet "Atrique - France".
Si seulement ils allaient vraiment dans ce sens, au delà des mots, mais on en est si loin en vérité, mais c'est tellement beau dit comme ça !.
Il n'y a pas que les terres agricoles, qui sont convoités, Les zones forestières également, sont en ligne de mire, si peu d'entre elles sont "réellement achetées", elle sont de fait accaparées par des sociétés privées.
Il y a aussi les ressources en pétrole, qui attisent les convoitises, et là aussi les groupes pétroliers s'approprient des terres, les forages sont déjà terribles, et l'exemple de BP, avec la fuite suite à l'explosion de "Deepwater", en est un parfait exemple.
Connnaissez-vous, cette autre technique qui permet d'extraire du pétrole "des sables bitumineux" que l'on développe maintenant, non ? voyez donc ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sable_bitumineux
Extrait :
"L'extraction minière des sables bitumineux a un impact important sur les écosystèmes. En Alberta, cette forme d'extraction détruit complètement, dès l'ouverture de la mine à ciel ouvert, la forêt boréale, et a des conséquences directes sur l’air. Des centaines de km2 de territoires sont dévastés. La forêt boréale canadienne couvre 5 millions de km2 dont les trois quarts restent totalement vierges. Le développement de l'extraction des sables bitumineux pourrait toutefois affecter une zone bien plus large. L'exploitation sylvicole et minière fragmente la forêt à grande vitesse. La vie de la forêt boréale provient du sol, qui est composé d’ingrédients biologiques essentiels. En rasant la forêt boréale et en détruisant le sol, il y a destruction de ces ingrédients biologiques essentiels à la vie de la forêt boréale. L'industrie minière considère que la forêt boréale reprendra sa place sur les terrains restaurés après la période d'extraction, mais aucun terrain n'est considéré « restauré » quelque trente ans après l'ouverture de la première mine dans la région du Fort McMurray en Alberta.
De plus, l’extraction des sables bitumineux dégage des agents polluants, tel que le méthane. Aussi, la forêt boréale est composée de tourbières, qui sont des réservoirs naturels de dioxyde de carbone. En détruisant la forêt, on détruit ces tourbières, ce qui engendre une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
De plus, l'extraction d'un seul baril de pétrole des sables bitumineux de l'Alberta génère plus de 190 kg de gaz à effet de serre (GES). L’exploitation des sables bitumineux génère des gaz très nocifs, tel que l’anhydride sulfureux, qui est responsable, même à des quantités très faibles, de l’acidification des lacs et des forêts. En 2003, l’Alberta a été nommée la capitale de la pollution atmosphérique du Canada avec une génération de plus d’un milliard de kilogrammes d’émissions de gaz à effet de serre. En produisant un baril de pétrole extrait des sables bitumineux, on génère trois fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que la production d’un baril de pétrole classique. Aujourd’hui, la compagnie d’exploitation des sables bitumineux Suncor rejette 600 tonnes de gaz naturel à l’heure"
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-05-05-Sommet-UE-Canada-les-sables
Extrait :
"Si les 800 000 litres qui s’échappent chaque jour d’un puits sous-marin dans le Golfe du Mexique focalisent l’attention, d’autres marées noires se déroulent dans une indifférence quasi-générale. Ainsi en Alberta, au Canada, les rejets atmosphériques dus à l’extraction des sables bitumineux et à leur transformation en pétrole causent l’équivalent d’une marée noire répétée chaque année ! "
S'il n'y avait que le pétrole, il y a aussi l'or, les pierres précieuses, les métaux rares etc, dans tous ces domaines, on vole la terre, on supprime toutes ces surfaces des pays auquels elles appartiennent à l'origine, on spolie les peuples.
Et ces peuples, ils en retirent quoi, quels bienfaits pour eux, souvent, rien, au contraire même, car bien souvent, non seulement on vole leurs terres, mais en plus, on les exploite dessus ! on les utilise comme main d'oeuvre peu chère.