Le contraire était-il envisageable, je crains que non !
Pas de mauvaise surprise donc, enfin je m'entend, pas de mauvaise surprise pour l'industrie nucléaire, puisque tout a été organisé et programé pour qu'il n'y en ai pas !
Mais il y a comme qui dirait quelques questions en suspens, tout est ok mais il va falloir continuer à vérifier certaines choses, oh des petites choses, rien de bien méchants, que des broutilles, genres, genres quoi ?
Eh bien voilà un éclairage :
Concernant les risques naturels, les experts confirment les conclusions de l'ASN de réaliser d'autres études afin de fournir une évaluation complète des marges de sécurité et des dimensionnements par rapport aux conditionsatmosphériques extrêmes. Les inondations sont clairement visées mais pas seulement. Les experts recommandent à l'ASN d'inclure également les tornades, les précipitations lourdes, les températures extrêmes et toutes les combinaisons possibles. Ils recommandent de considérer les conditions météorologiques extrêmes dans la définition du"noyau dur" de sûreté proposé par l'IRSN.
Que nous dit-on là c'est qu'en fait, il resterait donc à voir
- les innondations
- les tornades
- les précipitations lourdes
- les températures extrêmes
- et toutes les combinaisons possibles
Je me permettrais d'ajoutter à cette déjà longue liste, l'hypothèse de sécheresse à long terme, qui ne me parait pas inenvisageable.
Mais alors ils ont étudié quoi en fait, uniquement les séismes faut-il croire ?
Ca c'est du sérieux !
Et puis que nous dit-on encore plus loin :
- risque "d'effet falaise"
- batterie a trop faible autonomie
vous voyez, que des choses insignifiantes, elles ont été tellement poussées ces recherches qu'elles ont semble-t'il raté un autre détail tout aussi peu importante, voyez vous même :
http://www.usinenouvelle.com/article/un-doute-sur-les-robinets-des-centrales-nucleaires.N173963
L’exploitant des centrales est catégorique. Après les révélations de Sortie du Nucléaire mercredi 2 mai, EDF a fermement démenti et assuré qu’il n’y avait "aucun risque". Pourtant selon l’ONG, le rapport évoquait "certains composants (robinets, clapets et vannes) du circuit primaire de 31 réacteurs de 900 MWe particulièrement sujets à l'usure due à la dégradation thermique des métaux et pourraient se rompre brutalement".
Il s’agit d’"échéances lointaines", argue EDF. Elles ne permettent de tirer "aucune conclusion" et doivent être complétées par "de nouvelles études". (...) Et si le groupe électricien assure de la solidité des 118 robinets observés, une porte-parole concède tout de même : "la robinetterie est garantie sur les 40 années d'exploitation, et aujourd'hui, on n'est pas capable de dire si ces robinetteries seront capables de résister aux contraintes thermiques au-delà de ces 40 ans d'exploitation". "Les premières études menées ne permettent pas de le dire. C'est pourquoi nous allons mener en 2012-2013 de nouvelles études, pour voir si les robinetteries tiendraient au-delà", a-t-elle ajouté.
Gardons toujours à l'esprit que ces chers nucléocrates sont en train de tout mettre en oeuvre pour faire vivre leurs centrales 60 ans, et qui sait si au bout de cette échéance, ils ne tenterons pas de pousser encore plus loin, si toutefois rien de désastreux ne se produit d'ici là, ce qui a fort peu de chance d'étre le cas malheureusement !