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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Sortir de la crise financière autrement, sauvons d'abord les gens, pas les banques. .

Publié le 23 Février 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental

Ce témoignage me semble tout à fait important, et le message qu'il porte en dit long sur, soit un aveuglement générale de nos institutions, soit sur une totale perversion de ceux ci, dans les deux cas, il convient de passer outre !

http://www.liberation.fr/economie/01012390907-nous-avons-sauve-les-gens-plutot-que-les-banques

Extraits :

L'ancien ministre de l'Economie argentin, Roberto Lavagna

L'ancien ministre de l'Economie argentin, Roberto Lavagna (REUTERS)

 

Dès mon entrée en fonction, en avril 2002, j'ai décidé de changer radicalement notre manière de penser la sortie de crise.. Le mois suivant, j'étais à Washington pour rencontrer les dirigeants du Fonds monétaire international et leur expliquer que nos rapports allaient s'en ressentir. Depuis le début du marasme économique, en 1998, nous avions déjà eu deux programmes du Fonds pour un total de 51 milliards d'euros. Les deux ont été des échecs retentissants et certaines voix s'élevaient pour demander une troisième tournée de quelque 17 milliards supplémentaires.

Je n'ai pas voulu suivre cette voie et j'ai expliqué au Fonds que nous ne voulions plus de prêt et que nous sortirions seuls de la crise. La seule chose que j'ai demandé était un roll over partiel de toutes les échéances. Je me suis également engagé à payer les intérêts de la dette et une partie du capital. Mais pas tout et pas tout de suite. Cette position était tout simplement impensable pour le FMI car nous affichions notre volonté de fixer nous même notre propre politique économique. J'ai du leur expliquer trois fois de suite ma position avant qu'ils finissent par comprendre. A partir de là nous avons arrêté de soutenir financièrement les banques alors que le FMI nous l'imposait, exigeant même que nous privatisions la Banque de la Nation. Mais comme nous étions sorti du jeu, le Fonds n'avait plus de moyen de pression sur l'Argentine! 

(je fais ici une parenthèse juste pour m'étonner des sommes en jeu, qui ne sont à mon sens aucunement comparable aux sommes dont on parle pour la Grèce. Cela a sans doute une grande importance, et rend la situation Grec plus délicate probablement, mais cela ne rendrait-il pas cette piste encore plus intéressante et souhaitable pour le peuple Grec, sans occulter les changement de fond qui me semble absolument nécessaire dans ce pays, j'entend par là faire vraiment participer tous les Grecs, par l'impot, à la vie financière de leur pays, en commençant par les plus riches et les nantis qui jusque là n'y participe pas !)

(...)

Vous devez avoir beaucoup d'ennemis chez les banquiers...

Ils me détestent! Ce qui ne les a pas empêché de frapper à notre porte pour nous prêter de l'argent 48 heures exactement après que nous avons terminé la restructuration de notre dette en 2005! Or j'ai refusé ces offres intéressées en leur répondant que nous ne reviendrons pas sur le marché financier avant 2014 car nous n'en avons plus besoin. Pourquoi 2014, simplement parce qu'a cette époque la dette sera seulement de 30% du PIB, la moitié des critères européens de Maastricht! Je pense qu'un pays comme l'Argentine ne doit pas être tout le temps présent sur le marché financier. C'est un risque beaucoup trop grand d'augmenter à nouveau la dette. Le problème c'est que ce sont les banquiers eux-mêmes qui estiment qu'il est positif pour l'image d'un pays d'emprunter à l'international. Il est clair que si je vendais des tomates, je trouverai très bien qu'on en mange! Eux ils vendent de l'argent.

Ce qui est dit là concernant la Grèce, peut selon moi être tout autant transposé aux dettes de France et de Navarre, car si quelqu'un peut m'expliquer en quoi il serait positif de s'endetter plus encore pour rembourser une dette précédente que l'on est même pas en mesure de rembourser déjà, je suis prêt à essayer de comprendre, mais pour le moment je considère cela comme un non-sens fondamental, une gabegie.

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