Est-ce que le verbe galvauder ne prendrait pas à ce sujet tout son sens, tant le radical changement que nécessiterait un vrai demi-tour, n'est vraiment pas amorcé au niveau de l'Etats, malgré le discours.
Si tant est que l'on veuille vraiment prendre la direction de l'agroécologie telle que ses précurseurs l'envisage, il aurait déjà fallu ne pas défendre bec et ongle une PAC qui au contraire favorise l'exploitation intensive au détriment des plus petits agriculteurs.
Les propos sont contredit par les premières orientations prisent par le Ministre de l'Agriculture, Mr Le Foll, qui se présente comme un défenseur voir un promulgateur de ce qu'il nomme 'agroécologie', alors même qu'il n'est pas capable de faire plier les éleveurs qui en Bretagne et ailleurs génèrent la prolifération des algues vertes, et qui ne respectent pas les engagements à diminuer l'utilisation des produits chimiques, en toute quiétude, à leur propre détriment, et celui de leurs concitoyens.
Non visiblement nous ne parlons pas de la même chose !
On peut dire je crois que l'agroécologie dont veut nous parler le Ministre n'est ni plus ni moins qu'une forme de greenwhasing de l'agriculture intensive qui est encore défendu en arrière plan, sans véritable remise en question suffisante de cette conception appauvrissante à tout point de vue.
L'agroécologie telle quelle est fondamentalement devrait remettre en question bien plus profondément les pratiques et techniques actuelles, voyons comment elle est définie par ces précurseurs :
http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=484
http://mots-agronomie.inra.fr/mots-agronomie.fr/index.php/Agro%C3%A9cologie
Ne soyons donc pas dupe, l'agroécologie dont se veut le chantre Mr Le Foll n'est pas vraiment celle ci, loin s'en faut, sinon les combats contre les pesticides qui sont maintenant connu pour participer grandement à la décimation des pollinisateurs, l'utilisation à outrance des intrants chimiques qui favorisent l'artificialisation des sol et le brûlages de la terre, la diminution drastique des épandages de nitrates, la pollution montante des ressources en eau, seraient déjà engagés de manière prioritaire, or s'il le sont, ce n'est encore que de manière infinitésimale reculant toujours face aux lobbies de l'intensivité quasi industrielle.
Le site 'Bretagne durable' propose un petit dossier à ce sujet, et je vous invite à écouter les trois enregistrements audio, j'ai personnellement fini par l'interwiev de 'Jacques Caplat, ce que je vous recommande, car il conclut plutôt qu'il n'intronise.
http://www.bretagne-durable.info/ecomag/echos/quelle-transition-vers-lagro%C3%A9cologie%C2%A0