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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Refroidir le climat pour 'gagner du temps' ...sur l'autodestruction.

Publié le 25 Décembre 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Environnement

La géo-ingénérie jusqu'ici peu connu du grand public, en France en tout cas, est bien connu en revanche par les experts du climat, et ceux à qui ils adressent leurs résultats et leurs recommandation.

Alors que vient d'être rendu public un rapport remis au Président des États-Unis, du National Intelligence Council (NIC), Le GIEC lui analyse les hypothèses d'actions envisageable sur le climat, et toutes ne sont pas naturelles loin s'en faut !

Le rapport du NIC dresse une hypothèse possible de l'état des choses en 2030 pour la planète :

a look

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/12/23/la-planete-en-2030-vue-par-les-services-de-renseignement-americains/

Extraits :

C'est un cadeau pour le président Obama fraîchement réélu : le rapport Global Trends 2030, concocté par le National Intelligence Council (NIC) et qui vient d'être rendu public. Le NIC, petit cousin de la CIA, est en quelque sorte le bras analytique et prospectif des services de renseignement américains. Son rapport imagine le monde de 2030. (...) Même si ses auteurs refusent, probablement en raison du "climatosceptiquement correct" en vigueur chez une majorité d'Américains, de trop mettre en avant les résultats des modèles climatologiques, ils sont bien obligés de reconnaître que la planète se dirige vers une hausse de la température moyenne d'"environ 2°C au milieu du siècle. Si les émissions [de gaz à effet de serre] continuent sur la tendance actuelle, une hausse de 6°C à la fin du siècle est plus probable que 3°C, ce qui aura des conséquences encore plus importantes."

Parmi les impacts prévisibles et déjà à l'œuvre il y a l'augmentation du niveau des océans, et si ce n'est pas le sujet que je souhaite aborder ici, il y a tout de même un rapprochement que je souhaite faire afin de mettre en évidence la prétention humaine, cette propension qui est celle de l'humain à s'illusionner sur la maîtrise qu'il voudrait avoir sur la nature, voici donc des projets un peu fous :

http://www.liberation.fr/economie/2012/12/10/dix-villes-flottantes_865927

Mais des projets encore plus fous, il y en a et ceux là sont autrement plus risqués, et à mon avis insensés, mais c'est parce qu'ils sont d'un tout autre ordre :

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,rechauffement_climatique,refroidir_climat_pour_gagner_temps,138882.jsp

Extrait :

À défaut de solutions politiques pour enrayer le réchauffement climatique, climatologues et géo-ingénieurs proposent des techniques pour refroidir le climat. « L'injection d'aérosols dans la stratosphère semble être une voie efficace », explique Olivier Boucher, un des rares climatologues français à s’intéresser à la géo-ingénierie. Cette technique, inspirée par l’étude des effets du volcan Pinatubo (Philippines) sur le climat terrestre, consiste à envoyer une dizaine de mégatonnes de soufre dans la stratosphère pour limiter le rayonnement solaire sur la terre. Comment ? En construisant des tuyaux d’une quinzaine de kilomètres pour acheminer les particules dans la seconde couche de l’atmosphère terrestre. Mais les aérosols ayant une durée de vie courte, il faudra  maintenir l’injection des sulfates, au risque de voir un réchauffement brutal, reconnaît le directeur du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS.

Une quinzaine d’autres techniques disparates sont étudiées. Pour réfléchir les rayons du soleil, des travaux portent sur le blanchiment des nuages avec de l’eau de mer ou sur le palissement des feuilles. D’autres recherches s’intéressent à capter et stocker le CO2, notamment par la fertilisation des océans en larguant des tonnes de limaille de fer dans la mer. L’augmentation de l’activité planctonique qui en résulte permet de fixer le carbone, mais avec une énorme incidence : elle cause aussi une acidification des milieux, avec des impacts importants sur les écosystèmes et sur le climat. Une autre technique déjà partiellement utilisée est de fixer le carbone par la biomasse dans des plantations de forêt. Mais pour ensuite stocker durablement le CO2, il faut brûler le bois et séquestrer le carbone en sous-sol. Malgré les critiques sur la compétition avec des terres agricoles, cette option est déjà présente dans les futurs scénarios du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

Refroidir le climat en essayant d'amoindrir les rayonnements solaires, mais alors en créant un tel écran, ne favoriserait-on pas le réchauffement en retenant encore d'avantage le CO2, et quel impact éventuel sur la couche d'ozone, enfin comment peut-on envisager de telles manipulations qui sont susceptibles de désorganiser complètement l'ordre naturel des choses ? 

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