N'en déplaise au climato-sceptique qui sévissent notamment aux États-Unis, le réchauffement planètaire est bien là, quelque soit son ou ses origines d'ailleurs le constat est avéré, la grande question qu'il convient donc de se poser est prioritairement pouvons-nous vraiment nous y opposer, pouvons-nous vraiment l'inverser ?
L'une au moins des causes est connu, les taux trop importants de certains GES, dont bien sur le CO2 est celui qui est en tête, au moins sur le devant de la scène, et cette cause là n'est pas inéluctable, agir à la réduction des ces gaz à effet de serre est donc une priorité.
Cela serat-il suffisant, pas certain, mais ce qui est certain c'est que si nous n'agissons pas sur cette cause là, l'augmentation totale pourrait devenir invivable. Si rien n'est engagé rapidement, il se pourrait que nous n'ayons pas à nous poser la question bien longtemps, car la nature, les écosystèmes, qui s'équilibrent, se régulent s'harmonisent, le font sur la longueur, or si le temps ne leur suffit pas, certains organismes s'éteignent tout 'naturellement', et cela peut aller de la plus petite particule au plus haut prédateur.
Les végétaux sont directement ou indirectement à la base de notre système nourricier, leurs acclimatations, semblent possible, mais jusqu'à quelle limite ?
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72341.htm
Extraits :
Les éléments de ce rapport apportent les preuves d'un changement climatique qui s'est considérablement renforcé depuis la publication du dernier rapport national d'évaluation du climat en 2009. (...) Par ailleurs, les scientifiques confirment dans ce rapport que ces observations sont cohérentes avec les tendances générales observées à travers le monde, notamment par des stations météorologiques, des satellites, des bouées océaniques et des marégraphes. Certains de ces changements peuvent être bénéfiques, tels que des saisons de croissance des plantes prolongées dans de nombreuses régions américaines et une saison de navigation commerciale sur les Grands Lacs plus longue. Mais beaucoup d'autres conséquences seraient préjudiciables pour la population, en grande partie parce que l'organisation de la société ne serait plus adaptée (infrastructures, transports, habitations,...). (...) Les analyses ont permis de déterminer qu'il existait une similitude entre les macro-écosystèmes étudiés quant à leur capacité d'utilisation des ressources en eau par les plantes. Cette similitude indique que le sol peut s'adapter et gérer le système d'approvisionnement en eau - fluctuant selon l'intensité des pluies - afin d'alimenter les plantes d'un écosystème donné. (...) Les chercheurs ont observé que cette efficacité de l'utilisation de l'eau par les plantes au sein d'un écosystème était en augmentation lors des années les plus sèches et en diminution lors des années les plus humides. Cette observation suggère que la demande en eau des plantes fluctue en fonction de la disponibilité en eau dans les sols.
Les travaux indiquent cependant que l'efficacité de l'utilisation de l'eau par les plantes s'affaiblit avec l'augmentation de la durée des périodes de sécheresse. Ceci suggère que les végétaux
pourraient atteindre un "seuil d'efficacité" quant à leur adaptabilité à la disponibilité de l'eau, avec une diminution de la capacité de résilience des plantes. Ce seuil pourrait perturber la
consommation en eau des plantes et limiter sévèrement la production végétale en cas de sécheresse prolongée. Par ailleurs, lorsque cette limite est atteinte, les plantes, qui ont manqué d'eau
durant une période trop longue, ne sont plus capables de s'adapter à de fortes précipitations.