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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Réchauffement climatique et énergie, la France va devoir revoir sa copie !

Publié le 19 Avril 2011 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental

Dans une récente interview, Henri Proglio osait encore affirmer ceci :

 Depuis le début, EDF porte cette aventure qui permet aux consommateurs de payer leur électricité environ 30% moins cher qu'ailleurs en Europe. Elle le fait avec rigueur et performance, ce qui n'est pas à la portée de tous les opérateurs. Car si on considère EDF comme autre chose qu'un opérateur de service public, on se trompe. Le nucléaire ne peut exister que s'il est sûr. C'est, je vous le dis encore, obsessionnel!

a look

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/04/17/04016-20110417ARTFIG00194-proglio-nos-centrales-sont-en-excellent-etat.php

Je vous r'appelle juste que c'est justement de 30% qu'EDF souhaite augmenter ses tarifs en 5 ans, ce qui revient juste à mettre le prix de l'électricité nucléaire Française quasiment au même prix que les autres, et je le rappelle également, ceci,  toujours sans tenir aucun compte des coûts de démentellement des centrales, et de gestion des déchets à très long termes.

Ceci n'est pas anodin, au regard de ce qui s'annonce, au niveau Européen, en effet, les règles changent, et les dernières annonces, pourraient bien mettre notre pays dans une situation très désagréable, à deux titres, notamment, car les choix politiques et industriels Français, ont pris deux options qui vont s'avérer hautement dommageables rapidement, le nucléaire d'une part, et le diesel favorisé d'autre part :

On apprend donc que l'Union Européenne par le biais de sa "Commission", souhaite faire évoluer certaines règles :

http://www.maxisciences.com/taxe-carbone/taxe-carbone-bruxelles-presente-un-nouveau-projet_art14005.html

Extrait :

L'année dernière, la France avait renoncé à l'instauration d'une taxecarbone, l'un des points phares du Grenelle de l'Environnement, préférant attendre la création d'une fiscalité européenne. Mais d'autres pays ont fait le choix de ne pas attendre. C'est notamment le cas du Royaume-Uni, du Danemark, de la Finlande et de la Suède. Et si l'incapacité des 27 à se mettre d'accord sur une taxe carbone européenne avait contraint la Commission à reporter le projet, elle vient de le relancer en proposant un nouveau texte.

Comme le rapporte Romandie, le document présenté par Bruxelles propose une taxation reposant sur deux composantes : les émissions de CO2, dont le prix est fixé à 20 euros la tonne, et le contenu énergétique, fixé à 9,6 euros par gigajoule pour les carburants et à 15 centimes d'euro pour les combustibles. Un tel système devrait faire passer la taxe minimum pour le gazole de 330 euros pour 1.000 litres à 412 euros en 2018. Celle de l'essence resterait identique, à 359 euros par 1.000 litres. Les sources d'énergie issues de la biomasse, telles que le bioéthanol ou le biodiesel seraient alors taxées à un taux réduit et exemptées de la taxe carbone.

Ces mesures devraient être appliquées aux secteurs de l’agriculture, du bâtiment et des transports, tandis que les professionnels de la mer devraient y échapper. Si les Etats membres parviennent à se mettre d'accord, le système pourrait être totalement opérationnel en 2023. Il pourrait alors permettre de réduire de 92 millions de tonnes par an les émissions de CO2. Quant aux recettes engendrées par cette fiscalité verte, elles "pourraient permettre de réduire les cotisations sociales et créer un million d'emplois pour 2030", a affirmé le commissaire en charge de la Fiscalité, Algirdas Semeta.

"Nous voulons encourager l'utilisation d'énergies plus propres, nous voulons aider les biocarburants et nous voulons réduire la dépendance créée par les importants volumes de diesel (gazole) importés"

Mais ce n'est pas tout, l' OCDE, y ajoute son analyse :

http://blog.lefigaro.fr/green-business/2011/04/un-retour-de-la-taxe-carbone-par-la-grande-porte.html

Extrait :

 

Dans son étude, l’OCDE propose à la France de mettre en place une taxe carbone, ou à tout le moins d’harmoniser le coût du carbone sur les différents produits polluants afin de palier aux distorsions résultant « de l’hétérogénéité considérable de la tarification implicite du carbone selon les différentes sources d’énergie et leurs usages ». L’OCDE fait notamment référence au traitement préférentiel du diesel par rapport à l’essence et propose un relèvement des taxes applicables à certains combustibles fossiles comme, notamment, le fioul, le gaz et le charbon.

Ce sont là somme toute des mesures pleines de bons sens et nous pouvons espérer qu’elles pourront faire l’objet, rêvons un instant, d’un programme présidentiel !

Notons par ailleurs une proposition extrêmement intéressante (et tristement d’actualité) qui aurait dû être mise en œuvre depuis longtemps : insérer dans le prix du nucléaire les coûts relatifs à la gestion des déchets nucléaires et au démantèlement des centrales.

insérer dans le prix du nucléaire les coûts relatifs à la gestion des déchets nucléaires et au démantèlement des centrales.

Vous commencez à voir ce que je veux dire !

Seulement voilà, Nos dirigeant, hautement responsables, tentent surtout de masquer l'irrévocable, en minimisant les hausses EDF-GDF, en occultant totalement la hauteur différenciée des taxes sur les carburants, et en oubliant totalement d'envisager les coûts arrières de la production nucléaire française, si si demandez donc à NKM :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/installations-nucleaires-nkm-refuse-d-ouvrir-le-debat-sur-le-dementelement-selon-le-reseau-sortir-du-nucleaire-16-04-2011-1271463.php

Extrait :

À un courrier lui demandant d’ouvrir un débat public sur la question du démentèlement des installations nucléaires, la ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet vient de répondre à Pierre Maille, président de la commission locale d’information         (Cli) de Brennilis et président du conseil général du Finistère, qu’elle "n’envisage aucunement" de le faire.

Les finances publics sont déjà dans le rouge, mais qu'en sera-t'il après cela ? 

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