Les scandales sanitaires commencent à démontrer aux regard des citoyens les lacunes, quand ce ne sont pas des complaisances, voir des connivences entre les industriels et ou les labos et ceux qui sont censés les surveiller et éventuellement les censurer, ou tout au moins informer des risques.
Ce qui est de manière général et tout simplement inconcevable et pourtant majoritairement pratiqué dans la plupart des domaines, c'est que les études quand elles sont réellement pratiquées, le sont par les industries et ou les labos qui sont eux même très souvent les concepteurs ou tout au moins eux mêmes concernés et impliqués.
Comment peut-on espérer alors qu'une véritable impartialité puisse exister ?
En effet dans de très nombreux cas les instances ou expertises indépendantes sont pour la plupart menées à partir de données fournis par les industries et ou labos, ce sont les seuls à avoir les moyens qu'ils veulent bien se donner, et aussi souvent parce que les "secrets" de conceptions, et ou brevet, empêchent toute explorations et études extérieures.
Il n'est donc pas étonnant que de nombreux produits induisent des risques inacceptables, la liste déjà longue, ne peut que grandir dans les décennies à venir.
Aux cas pris en exemple dans l'article suivant, j'ajouterais les nano-particules, les émissions de plus en plus fréquentes et envisageables de diverses émissions de déchets radioactifs qui vont inéluctablement s'intensifier, et combien d'autres choses allons nous découvrir dans 1, 10, 20, 100 ans ?
"Aujourd'hui, en matière de scandale sanitaire, attendre d'avoir des preuves pour agir, c'est comme mettre une ceinture de sécurité après l'accident." Pour Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits, il faudrait encadrer les problèmes de santé et d'environnement bien avant que la crise éclate. Ce « lanceur d'alerte » sur le sujet des ondes électromagnétiques, s'est associé à plusieurs ONG pour interpeller les candidats à l'élection présidentielle et formuler une proposition de loi pour la prochaine majorité politique.
Dans un premier temps, les associations ont fait le constat que tous les scandales des dernières années (Bisphénol, Médiator, pollution de l'air, amiante) obéissaient au même scénario : le lancement d'un nouvelle molécule ou d'un nouveau produit, des alertes scientifiques passées sous silence, des créations de normes protégeant les industriels, avec des études rassurantes émanant du secteur, puis un attentisme des décideurs politiques alors que les organismes d'assurances commencent à s'inquiéter et enfin, une crise sanitaire.