Une étude du "Commissariat Générale au Développement Durable" vient de sortir.
Son regard est porté sur les coûts, et il n'est pas surprenant de constater, qu'elle valide une situation constatée et condamnée par nombre de citoyens et d'assos : les surcoûts sont payés par le contribuable.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED52.pdf
Un article du site "actu-environnement" en parle :
Extrait :
Plus d'un milliard d'euros. C'est ce que coûterait aux ménages français la dégradation de la qualité des eauxliée aux excédents d'engrais azotés et de pesticides d'origine agricoles, selon le Conseil général au développement durable (CGDD) qui a publié le 30 septembre une étude sur le sujet. Les impacts financiers directs sur les dépenses annuelles des ménages se situent au minimum dans une fourchette de 1.010 à 1.530 millions d'euros. Ainsi, comme l'a déjà fait remarquer le Conseil d'Etat en 2010, le principe pollueur-payeur est loin d'être appliqué.
''Les résultats illustrent les bénéfices d'une intervention visant à limiter la contamination de l'eau par des résidus d'engrais et de pesticides'', indique le CGDD, qui précise que les bénéfices d'une telle intervention sur d'autres acteurs (tourisme, conchyliculture, pêche, thermalisme…) ou les coûts pour l'agriculture et pertes pour d'autres acteurs (baisse du chiffre d'affaires des producteurs d'eau en bouteille par exemple) n'ont pas été étudiés. Les dépenses supplémentaires des entreprises et collectivités entraînées par les pollutions diffuses agricoles en matière de traitement et d'épuration de leurs eaux n'ont pas non plus été évaluées dans le cadre de cette étude.
Une facture d'eau salée pour les ménages…
Chaque année, les services d'eau et d'assainissement paieraient un surcoût situé entre 640 et 1.140 millions d'euros, une somme reportée sur les ménages.
Ce système de production intensive qui leur a été imposé, et dont les agriculteurs sont les premières victimes, doit cesser, il n'est plus tenable au vue de toutes les pollutions et dégradations qu'il génère à l'environnement.
Il s'agit de la santé et de la vie de nos enfants et petits enfants, voulont nous vraiment leur transmettre une terre malade.