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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Plan "Ecophyto",la fin ou un nouveau départ ? L'utilisation des pesticides est encore en augmentation.

Publié le 13 Octobre 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Pollution

À la suite du Grenelle de l'environnement, un Plan très volontariste de réduction de l'utilisation des pesticides était lancé, nommé Ecophyto, il envisageait une réduction de 50% de ces produits en France, le résultat, en 2011 augmentation de 2.5%, ...échec cuisant, l'objectif était-il trop ambitieux ? A moins que l'on puisse prouver que les bonnes mesures n'aient pas été trouvées ou mises en place, auquel cas on pourrait répondre que non, mais que l'on ne s'en ai pas donner les moyens, (ce qui est sans doute vrai pour une grande part), la situation actuelle oblige à penser que oui, cet objectif était sans doute inatteignable.

Je me pose alors une première question, cette trop grande ambition n'a-t'elle pas tué dans l'œuf toute velléité de réussite pour les acteurs de terrain, décourageant d'entré même les meilleures volontés, ceci n'est bien sur qu'une hypothèse sans fondement, juste une réflexion que je me suis faite.

Ce qui compte vraiment c'est la situation telle qu'elle est actuellement, c'est ce que tente de faire la Gouvernement en annonçant une restructuration des objectifs, et selon le regard que l'on veut bien prendre sur ces annonces, les affirmations diverges, si on en croit ce point de vue d'un article de "Laurence Girard" du "Monde", elle titre : "Le Gouvernement met fin à l'objectif de diviser par deux l'usage des pesticides" voir ici, alors que "Rachida Boughriet" dans son article pour "Actu-environnement", affirme au contraire que cet objectif est conservé, voir l'article :

http://www.actu-environnement.com/ae/news/bilan-2011-ecophyto-reorientation-plan-lefoll-cinq-axes-16764.php4

Extraits :

Si le ministre a fait état d'un bilan "mitigé", plus de trois ans après le lancement d'Ecophyto, il s'est toutefois félicité des avancées d'"actions concrètes engagées" sur les 114 prévues dans le plan. (...) Si, durant ces trois dernières années, "nous n'avons pas observé durant la période d'effets nets et clairs de baisse du recours aux produits phytosanitaires" malgré "le constat d'un recul très net de l'ordre de 60% de l'utilisation des molécules les plus dangereuses qui est un objectif concret à poursuivre", M. Le Foll réitère "la nécessité de faire évoluer le plan Ecophyto vers plus d'efficacité". Cela passera par "une évolution desmodèles de production", insiste-t-il. (...)

Le Ministre de l'Agriculture aurait tout de même affimé :

"Il faut garantir l'objectif de 50% de réduction des phytosanitaires d'ici 2018 mais la méthode, je le répète, changera pour faire passer le message de produire autrement et réussir cette durabilité pour l'agriculture",selon le ministre en citant notamment la pratique de techniques de conservation des sols. Et de conclure : "Alors que 2018, c'est dans six ans, nous cherchons à spécifier l'objectif de 50% par filière. Plutôt que d'être sur le contrôle de cet objectif, il faut qu'on passe à un contrat d'objectif pour créer une dynamique" chez les agriculteurs et ce, via, selon lui, la création "de groupements économiques et environnementaux" prévue dans la loi d'avenir pour l'agriculture attendue pour le 2semestre 2013.

Au delà de cette divergence d'interprétation, il se dégage une volonté d'agir, certe différemment, mais en vue d'atteindre de vrais objectifs peut-être mieux évalués, peut-être mieux acceptés ! Espérons le en tout cas.

Comme toujours je trouve souvent autant d'infos et de source de réflexion dans les commentaires que dans l'article en lui même, et en l'occurence deux commentaires ont attiré à ce sujet mon attention tout particulièrement, d'abord ce lui de "Agroculteur" posté le 12/10 à 10h20, et qui dit ceci :

La consommation totale en poids de phytosanitaires continuera à augmenter d'autant plus que le % de surface de vigne ou fruits et légumes bio augmentera : il faut tenir compte en effet qu'on substitue des produits organiques de synthèse employés en dizaines ou centaines de grammes à l'ha, par du sulfate de cuivre employé par kg à l'ha. C'est d'ailleurs cette possibilité de traitement chimique qui a facilité le passage en bio de tant de surface de vignes. 
Les deux objectifs d'Ecophyto, diminuer de 50 % l'usage des phytosanitaires, et augmenter significativement la part des surfaces en bio, sont donc paradoxalement contradictoires.
C'est bien parce qu'elles ont capté ça d'emblée que les instances bio nationales ont voulu que la mesure de la baisse de l'usage des phytos se fasse sur la base d'un indice de fréquence de traitement inventé pour l'occasion (IFT) et non sur la base du poids de matière active à l'ha. L'ennui, c'est que Veillerette continue à parler en poids à l'ha. Ignorance ou duplicité ??

Si cette affirmation s'avère exacte, ce que je n'ai pas pu vérifier, il y a de quoi être très inquiet, voici ce que dit "wikipédia" au sujet du "sulfate de cuivre"

a look

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sulfate_de_cuivre

Encore une fois les chiffres sont toujours à prendre avec beaucoup de réserves, en effet si on part de l'hypothèse, que certains produits très dangereux mêmes utilisisés à petites doses sont remplacés par d'autres qui le sont moins même avec des dosages plus important, comme cela est affirmé par "Agroculteur, alors réduire la vérité à une diminution de la quantité est un non-sens, il faudrait donc peser véritablement les effets de chaques produits pour ainsi tenir compte de leur vrai dangerosité, et agir ainsi sur la baisse véritable des effet polluants pour nos sols, ce qui ne se traduirait peut-être pas en chiffres énormes en termes de quantité, mais réduirait pourtant l'impact environnemental de manière importante, je rappel qu'il ne s'agit là que d'une hypothèse, qui reste à vérifier.

Le second commentaire qui me fait réfléchir est celui de "Henri" le 11/10 à 07h57, qui lui témoigne de la difficulté de mise en œuvre des nouvelles réglementations, lisez vous même :

pour ma part suite aux durcissements du grenelle 2 de l'environnement sur les produits phytosanitaires et ce au regard de ma structure d'entreprise..j'ai annulé mon agrément..la raison..cout exhorbitant de l'organisme habilité pour l'agrément et les 2 audis/an cout 800€ minimun.. aux tarifs anormalement élevés ..par cela je suis persuadé que cela ne réduirera pas la réduction de 50% de produit phyto..et que l'usage continueront..sans aucun pouvoir de controle ni de déclaration..de plus l'apparrition de prédateurs et de végétaux envahisants reviendront en grand nombre dont il sera difficile de réduire,que le plan écophyto ne décolera pas par faute de manquement de communication (je le découvre ici c'est surprenant!!) de plus les moyens financiers pour relancer ou aider les petites et moyennes entreprises pour lancer ce plan ne suffiront pas car trop compliquer administrativement.....le mal est fait et il n'existera pas de traitement à ce point vue je pense..trop de réglementation tue et empeche le dévelloppement des PME..pas étonnant que les entreprises vont aussi à l'étranger...ou arrete définitivement ....je les comprend...

Il ne s'agit là que "d'un" point de vue, mais dont on doit tenir compte pour peser véritablement la situation, c'est celle vécu de l'intérieur !

Quelque soient les chemins et les orientations pris, tout mettre en œuvre pour faire baisser les atteintes à l'environnement, et à la santé publique, est un impératif de plus en plus vital.

Les études se suivent et s'additionent qui révèlent maintenant au grand jours les effets dévastateurs quand à l'utilisation, et surtout à l'accumulation de ces produits dans nos sols dans nos ruisseaux, atteignant même nos côtes maintenant, qui ne disparaissent pas, mais qui, au contraires s'étendent, s'entremèlent, se dispercent, polluant tout sur leurs passages, entraînant qui plus est ce que l'on commence à voir poindre, les "effets cocktails" que provoquent les inter-actions ou inter-connections de ces divers produits phytosanitaires, qui peuvent s'avérés encore plus néfaste que chaque produit pris individuellement.

Il y a urgence, il faut donc encourager toutes initiatives, même si elle peutvent sembler insuffisantes individuellement, toutes avancées même minimes seraont laes bienvenues !

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