Les OGM que l'on veut nous imposer, bénéficient de l'aide d'organismes d'autorisations qui jouent le jeu des semenciers.
Non seulement ces organismes d'autorisations ne mênent pas de recherches par eux même, ils se contentent de tenir compte des recherches et des conclusions des semenciers.
Dans un monde juste et vrai, cela pourrait peut-être être viable et suffisant, mais ce monde n'existe pas !
Les études des semenciers n'en sont pas, leurs conclusions ne sont qu'une manipulation orienté, ce qui n'a rien d'étonnnant, ce qui l'est, c'est que cela puisse être possible.
http://www.infogm.org/spip.php?article4810
Extrait :
Dès juin 2008 [4], le Groupe International d’Études Transdisciplinaires (GIET), appuyé par France Nature Environnement (FNE), dénonçait les
conclusions de l’AESA, notamment sur le maïs MON810, comme allant au delà de ce que permettaient les données. Plusieurs députés européens et le ministère de l’Écologie français demandaient alors
à la Commission Européenne de justifier les avis rendus en fournissant les valeurs des puissances des tests statistiques utilisés (un test de puissance insuffisant étant, en fait,
ininterprétable).
Saisie de cette question par la Commission Européenne, l’AESA a, par deux fois, refusé de fournir ces résultats, en répondant à côté de la question [5]. A l’occasion de ce scandale soulevé par les associations, l’ANSES s’est saisie du problème et a étudié la
validité des tests statistiques concernant les dossiers d’OGM : AUCUN calcul de puissance n’est jamais fourni et, pour le MON810, les calculs faits par l’ANSES montrent que 80% des effets
étudiés ont une puissance insuffisante !
Coup de grâce pour l’AESA, l’ANSES précise : « les conclusions des études utilisant le terme « d’équivalence entre les deux régimes » devront être
justifiés par des tests d’équivalence ». Or, les tests d’équivalence n’ont été fournis par les pétitionnaires pour aucun dossier et n’ont pas été fournis non plus par l’AESA, qui
conclue pourtant à l’équivalence des régimes.
Les calculs faits par l’ANSES sur le MON810 montrent que : « l’hypothèse nulle de non équivalence n’est jamais rejetée », ce qui veut dire que dans aucun des cas on ne peut exclure
l’effet toxique de l’OGM…
Les conclusions des avis de l’AESA affirmant que les OGM étudiés sont aussi nutritifs et aussi sains que leur contrepartie non OGM n’ont par conséquent aucune base scientifique recevable et s’apparentent à la lecture de l’avenir dans les intestins de poulet.
Ceci n'est bien sur pas acceptable, j'ai participé à une pétition mise en ligne par "Inf'OGM", et qui a été signée par 7735 personnes, celle çi a été remise au Ministère de l'Environnement le 13/05/2011.
http://www.infogm.org/spip.php?article4814
Extrait :
Le 13 mai 2011, Inf’OGM a remis au ministère de l’Environnement les 7 735 signatures de sa pétition, lancée en avril 2010. Relayée par Cyberacteurs et de nombreuses personnes et organisations (FNE, CLCV…) en France, la pétition portée par Inf’OGM demande au ministère de réclamer à la Commission européenne une réévaluation statistiquement fiable des plantes génétiquement modifiées (PGM) autorisées ou en cours d’autorisation. En effet l’avis des experts français sur le dossier de demande de renouvellement de l’autorisation du maïs Mon810 [1], montre que la Commission européenne ne peut répondre à la question d’existence ou d’absence d’impact sur la santé de ce maïs, et, par conséquent, de beaucoup des PGM évaluées selon la même procédure. Les experts français précisaient d’ailleurs que l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA) « reconnaît implicitement que les procédures [d’évaluation] antérieures ne sont pas satisfaisantes et que les réserves formulées […] étaient fondées » [2]. Cette position a été confirmée en début d’année par l’autre comité d’experts français, le comité Biotechnologie de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) [3]. Comme le souligne le Groupe International d’Etudes Transdisciplinaires sur son site internet [4], « aucun calcul de puissance n’est jamais fourni et, pour le Mon810, les calculs faits par l’ANSES montrent que 80% des effets étudiés ont une puissance insuffisante ». En clair, les données issues des analyses ne sont pas interprétables. Selon le rapport de l’Anses, le dossier fourni est donc insuffisant pour répondre à la question de la toxicité du maïs Mon810. Dossier sur lequel les experts européens réunis au sein de l’AESA ont pourtant déjà rendu un avis favorable en 2009.
Le ministère a donc maintenant en main cette demande sur laquelle il va réfléchir. Le contexte de l’actualité européenne est important : révision des lignes directrices d’évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés aux PGM et position de l’avocat général de la Cour européenne de Justice quant à l’illégalité de la clause de sauvegarde française sur le maïs Mon810. Dans ce contexte, les positions des experts français et cette pétition pourront être utiles au gouvernement pour effectivement demander une réévaluation des PGM.
Merci à tous ceux qui se sont mobilisés en signant la pétition et en la faisant circuler autour d’eux !