Alors que le gouvernement Français continu heureusement de garder à l'écart les productions OGM, enfin leur entrée directe sur nos territoires, car il ne peut empêcher leur présence dans l'alimentation animale, pas plus qu'il ne le peut dans certaines formes d'alimentation humaine, il n'en est pas de même au niveau Européen, qui lui ouvre portes et fenêtres.
Le gouvernement Français en question depuis longtemps à ce sujet veut se donner du temps, et souhaite surtout un renforcement des études sur les effets à long termes de la consommation des OGM et des pesticides, comme cela est exprimé dans l'article qui va suivre, ont pourrait presque dire qu'il y a là un pléonasme, car les OGM sont des pesticides, mais bien sûr il y a aussi des pesticides qui ne sont pas des OGM.
Extrait :
Renforcer les études sur les effets à long terme de la consommation des OGM et des pesticides : le gouvernement, suite à la remise des avis de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et du Haut conseil des biotechnologie, souhaite "remettre à plat le dispositif communautaire d'évaluation, d'autorisation et de contrôle".
Si les deux institutions considèrent qu'il n'y a pas lieu de revoir les précédentes évaluations sanitaires – du fait des biais relevés dans l'étude du professeur Séralini – cette dernière a eu le mérite de pointer les faiblesses du dispositif actuel.
Vous trouvez cela logique vous de considérer que le dispositif actuel est entâché de "faiblesses", mais qu'il ne faut pas pour autant revoir les précédentes évaluations malgré cela !
Et pendant ce temps là la Commission Européenne elle poursuit dans son total aveuglement :
Extrait :
Par une décision publiée le 20 octobre, la Commission européenne autorise la mise sur le marché du maïs génétiquement modifié MIR162.(...)Ce maïs avait reçu un avis favorable de l'Efsa en juin 2012, l'agence estimant qu'il était "aussi sûr que son homologue non génétiquement modifié quant à ses effets potentiels sur la santé humaine et animale ou sur l'environnement". En France, il avait fait l'objet d'un avis du Haut Conseil des biotechnologies en novembre 2011.
"aussi sûr que son homologue non génétiquement modifié quant à ses effets potentiels sur la santé humaine et animale ou sur l'environnement" Traduisez "l'équivalence en substance", cette notion fondamentalement anti-scientifique est juste une imposture, voyez ce qu'en dit "wikipédia" :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d'%C3%A9quivalence_en_substance
L'équivalence en substance cela revient à dire que si en dehors du gène que l'on a ajouté ou transformé, le maïs génétiquement modifié par exemple, ressemble à du maïs, alor il n'est pas plus dangereux que du maïs.
Elle est pas bonne la trouvaille !
Vous ajoutez à cela des études de 3 mois qui ne cherchent rien, et donc ne trouvent rien, et le tour est joué.