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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

OGM, c'est en Suisse, serait-ce différent chez nous ?

Publié le 11 Mai 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in OGM

Comme dans de nombreux autres domaines, l'expérience des autres doit ou devrais-je dire devrait nous servir, nous avons souvent l'immense prétention de considérer que allons mieux savoir que les autres éviter les difficultés ou les embuches, c'est trop souvent une grave erreur.

Ce qui se passe actuellement en France au sujet du nucléaire en est un exemple parfait, et pourrait un jours ou l'autre en être un dangereux révélateur, de cette erreur qui consiste à se croire toujours mieux faisant que les autres.

Ce ne sont pas les exemples qui manquent pourtant pour nous mettre en garde et nous encourager à plus de lucidité et d'humilité, mais voilà, bien souvent nous nous enfermons plus ou moins consciemment dans notre arrogance.

Bien que les OGM n'ont pas vraiment la cote, le danger est pourtant présent, ils menacent notre agiculture, voici donc un exemple de ce que révèle l'expérience de la Suisse en ce domaine, la nature se comporte de la même manière là bas, ce qui est à craindre chez eux serait à craindre chez nous :

http://193.247.189.70/agrihebdo/journal/artikel.cfm?id=67727

Extrait :

Le moratoire sur les
cultures d’OGM arrivera à terme à fin 2013. Y aura-t-il alors une
coexistence entre
cultures OGM et non OGM? Des études
renseignent sur les contraintes et les coûts de cette coexistence.
En parallèle,
la prolongation
du moratoire sur
les OGM se prépare
au Parlement.
Le FiBL a développé dans le cadre d’un projet européen un modèle permettant d’évaluer les coûts et les contraintes de la coexistence entre cultures OGM et non OGM. Le modèle a été testé dans quatre communes, à savoir Lonay (VD), Aigle (VD), Obfelden (ZH) et Küssnacht am Rigi (SZ). La plante choisie était le maïs Bt, plante OGM connue pour sa résistance à la pyrale et autorisée à la culture dans l’UE. Ce modèle permet de varier les parts de maïs Bt (qui côtoie du maïs non OGM) de 10 à 90% et les distances d’isolation de 50 m à 350 m.
Coûts de production
L’étude montra que les coûts de production augmentent dès que la production de maïs Bt débute (avec par exemple 10% de maïs Bt), aussi bien pour les producteurs de maïs Bt que pour les producteurs de maïs non OGM. Tous les producteurs doivent prendre du temps pour convenir entre eux des distances d’isolation. Le mélange de maïs Bt et de maïs non OGM doit absolument être évité. Cela implique que les deux types de producteurs et les acteurs de toute la filière de production s’entendent sur le choix des semences, l’utilisation de machines séparées pour le semis ou la récolte (ou le nettoyage à fond des machines utilisées en commun), le transport, le stockage ainsi que le contrôle de l’absence d’OGM, du champ jusqu’à l’aliment concentré pour le bétail.
Si la part de maïs Bt devient majoritaire, les coûts des producteurs de maïs non OGM augmentent très fortement et ceux des producteurs de maïs Bt diminuent. La production de maïs Bt est intéressante si la pression de la pyrale de maïs est très élevée, ce qui n’est le cas que dans certaines régions en Suisse (par exemple la vallée de la Broye); en effet, la lutte biologique avec les trichogrammes a une efficacité insuffisante dans un tel cas. Dans les autres régions, la culture de maïs Bt provoque des coûts supplémentaires et aucun gain supplémentaire pour les deux catégories de producteurs de maïs.
Distances d’isolation
Afin de garantir que le maïs non OGM côtoyant du maïs Bt ne dépasse pas les valeurs maximales tolérées en ce qui concerne sa «contamination» avec du maïs Bt, il faut mettre en place une distance d’isolation minimale. Ce minimum varie entre 250 et 400 m selon les pays de l’UE. Même avec des distances de 1000 m par exemple, une contamination n’est pas à exclure totalement. On peut douter que la coexistence puisse fonctionner même avec des distances d’isolation importantes, car il faudrait entre autres contrôler et prouver que ces distances d’isolation sont toujours respectées.
D’autre part, sur les champs servant à isoler du maïs Bt du maïs non OGM, il faut cultiver autre chose que du maïs, ce qui complique la rotation culturale.
La coexistence, ça coûte!
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