L e projet "ITER" (International Thermonuclear ExperimentalReactor) en français, « réacteur expérimental thermonucléaire international »)
Voyons déjà ce que c'est :
http://fr.wikipedia.org/wiki/International_Thermonuclear_Experimental_Reactor
"C'est un prototype de réacteur nucléaire à fusion actuellement en construction à proximité de Cadarache (France). Ce prototype est destiné à vérifier la « faisabilité scientifique et technique de la fusion nucléaire comme nouvelle source d’énergie ».
Le prototype ITER ne produira pas d'électricité, mais de la chaleur.....ITER doit tester les technologies nécessaires à la fabrication du réacteur expérimental DEMO (d'une puissance prévisionnelle de 1 500 MW électrique), dont l'objectif sera de démontrer la faisabilité industrielle de la production d’électricité par la fusion nucléaire.."
Voir aussi :
La première question qui se pose, est de savoir si un tel projet est vraiment réalisable ?
Là déjà il semble qu'il y ai quelques zones d'ombre, partons tout de même de l'hypothèse, qu'au bout du compte on parviendraient à le construire, avec des matériaux fiables et sécurisés !.
Et après !
Ah oui après c'est "DEMO", puis des petits DEMO !!!!!! à moins que ce ne soit "des maux" !
Mais, rivinons sur "l' ITER"
"L’idée remonte à 1950, date à laquelle le physicien russe Andrei Sakharov invente le concept du réacteur à fusion nucléaire, qu’il baptise tokamak"
Dès le début il a été admis que ce projet aurait un coup si important, qu'il a fallu si mettre à plusieurs, pour envisager se lancer dans l'aventure, après diverses péripéties, se sont finalement "L'Europe et six autres pays (Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon et Russie) qui se sont accordés et engagés dans cette affaire.
Que ce soit la France qui a finalement obtenu que ce projet s'implante sur son territoire, n'est pour mon propos que peu important, mais il entraine tout de même, des conséquences très importantes, et pas celles qu'on nous avaient annoncés, voyez plutôt ça !:
"Dans les communes proches du siège d'ITER, l'euphorie a cédé la place au doute" Titre "Le Monde.fr"
L'une des autres conséquence, et non la moindre, est financière, eh oui, pour rappel, voici sur quelles bases financières est fondé l'accord international :
"Le 5 mai à Genève en Suisse, un accord technique a été signé entre le Japon et l'Union européenne[12], où il était stipulé que le pays hôte (aucun nom n'est alors cité) assumerait 40 % du prix de construction d'ITER, alors que le pays non hôte obtiendrait :
"A l'origine, son coût était chiffré à 4,6milliards d'euros pour les dix ans de construction: 45 % à la charge de l'Europe et 9 % à celle de chacun des six autres partenaires (Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon et Russie). A quoi s'ajoutent 4,8 milliards d'euros pour les vingt ans d'exploitation. Mais le budget explose, en raison de l'évolution de la conception du réacteur et du renchérissement des matériaux"
Et que nous annonce t'on ? :
"L'Europe s'alarme de l'explosion du coût du réacteur à fusion nucléaire ITER" Titre "Le Monde.fr"
Extrait :
"C'est une question à 15 milliards d'euros, peut-être davantage : le prix – réactualisé – du réacteur à fusion nucléaire ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor)"
"Europe Ecologie dénonce l'explosion du budget du réacteur Iter"
http://www.romandie.com/infos/news2/100520181406.uxz342t0.asp
extrait :
"PARIS - De nouvelles estimations ont pratiquement triplé le coût du réacteur expérimental Iter, qui s'élève maintenant à 16 milliards d'euros, a dénoncé jeudi la députée européenne (Europe écologie) Michèle Rivasi qui demande de "stopper ce projet, économiquement désastreux et techniquement dangereux".
"Avec la situation actuelle financière en Europe, plus personne ne veut payer", ajoute-t-elle dans un communiqué alors qu'une réunion du Conseil compétitivité de l'Union européenne est prévue mercredi à Bruxelles à ce sujet."
De toute part des voix s'élèvent :
"ITER : beaucoup de retards et trop de surcoûts"
Extrait :
"En rempart aux critiques sur le coût exorbitant du projet, les responsables d'ITER vantent la manne d'emploi qu'il représente. Le journal d'ITER France ose même titrer : « Economie et emploi, une bonne pioche pour la région » alors que seules 500 personnes y travaillent actuellement. Un chiffre ridicule lorsque l'on sait que 300 appels d'offre ont été émis depuis le début des travaux et 382 millions€ ont déjà été injectés dans ce projet nucléaire... Nous sommes donc très loin de la centaine de milliers d’emplois initialement annoncée ! Même les élus PACA, qui ne juraient que par ITER à son lancement, commencent à douter des bienfaits de ce projet"
Quand on sait déjà les coûts exorbitants qui se dessinent pour le démantèlement, des centrales nucléaires :
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mant%C3%A8lement_nucl%C3%A9aire
Extrait :
"Les coûts ne sont qu'estimés et
pourraient évoluer selon les exigences réglementaires, le prix des métaux, les accidents ou surprises.
À terme, le démantèlement pourrait bien représenter la plus grosse part des dépenses que devront engager l’industrie nucléaire et les gouvernements qui l’ont soutenue.[1] Aux États-Unis(104 réacteurs), le
Nuclear Regulatory Commission (NRC) évalue le coût du démantèlement à 300 millions de dollars par centrale nucléaire."
Et aussi :
Extrait :
"Avec une productivité plus élevée et une soixantaine de réacteurs en activités, comment sont évalués les coûts en France et quel scénario sera adopté pour notre parc vieillissant ? Selon différentes sources (AEN, AIEA ou encore AREVA), le coût du démantèlement est évalué à 15% de l’investissement initial. Si on prend pour référence les derniers réacteurs à eau pressurisée - dits REP, comme l’EPR par exemple - dont les coûts d’investissements initiaux se situent autour de 3 milliards d’euros, les coûts de démantèlement atteindraient 450 millions d’euros par centrale. Sachant qu’EDF a ajouté 500 millions d’euros au fond de 13,6 milliards d’euros destiné au démantèlement, il est raisonnable de penser que les fonds nécessaires à la fin de vie des centrales sont contrôlés en France. Cependant, nous sommes en droit de nous demander pourquoi les coûts sont parfois sous-estimés, comme ce fut le cas pour la centrale de Brennilis."
Voyons cela de plus près :
"En 1985, le réacteur est arrêté définitivement et EDF en prépare la phase de démantèlement, qui est, dans un rapport de la Cour des Comptes, évaluée à un coût de 482 millions d'euros (20 fois plus que l'estimation de la commission PEON qui est à l'origine du parc nucléaire actuel)."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Site_nucl%C3%A9aire_de_Brennilis
Les coûts de construction et de démantèlement, toujours sous-évalués, sont donc pharaoniques, et malgré cela on veut nous faire croire, que l'énergie nucléaire, serait la moins coûteuse !
Faut-il qu'ils soient aveugles, bornés, et ou malveillant !.
Le pire dans tout cela, c'est que c'est sans doute l'aspect le moins important de ce qu'engendre comme dégats les centrales nucléaires.
En effet, les pollutions générées
- pour la mise en oeuvre du nucléaire, en amont : extraire les minerais, construire les réacteurs.
- pendant le fonctionnement : entretenir, et faire fonctionner les centrales.
- après leur arrêt de production : démantèlement, et gestion des déchets
ces pollutions sont elles aussi chaque fois sous-évaluées, par leurs concepteurs, et l'on ose nous servir un argument tout à fait mensonger, qui voudrait que l'énergie nucléaire, serait non émetrice de CO2 !!
L'argument choc, s'il en est, dans cette période ou l'on veut faire des "gaz à effet de serre" (dont le CO2, n'est qu'un ingrédient, et pas le plus dangeureux !) "le diable en personne".
Si cet argument était vérifié, il est vrai qu'il pourrait avoir un poids conséquent dans la balance, sauf qu'il est honteusement falsifié.
Je voudrais finir en mettant l'éclairage sur une autre conséquence directe, et inévitable, l'argent dépensée là, ne peut pas l'être ailleurs !
et pour illustrer cette "lapalissade", voyez ceci :
http://www.politis.fr/Les-chiffres-officiels-sur-le,10442.html
Extrait :
"La preuve par les chiffres qu’après avoir été dans les années 80 à la pointe de la recherche dans les énergies nouvelles, la France, battue en brèche par les groupes de pression, a laissé passé une chance. Non pas de se convertir au « tout éolien » ou au « tout solaire », ce qui serait aussi idiot que le « tout nucléaire » mais de mettre en route une diversification source d’indépendance et d’emplois."
Les chiffres officiels, sont consultables sur le site :
http://www.energies-renouvelables.org/barometre.asp
mais il faut s'inscrire avant de pouvoir les consulter, et l'essai que j'ai fait à été infructueux !, dommage, car ce condensé doit être précieux d'information, j'y retournerais.
Comment pourrais-je conclure, autrement qu'en nous invitant, à tout mettre en oeuvre, pour réduire nos consommations énergétiques.
Un chiffre m'a été rappelé ce soir lors de mes recherches d'infos, un français moyen ou disont plutôt, la consommation moyenne des Français, est équivalente à la possibilité de production de 3 terres, celles des Americains, de 7 terres !!