J'aborde ce sujet là de manière récurrente, parce que je crois qu'il est sans doute l'un des plus délicat qui se pose à notre société.
Le fonctionnement des centrales lorsqu'elles sont en activités, à déjà occasionné plusieurs catastrophes, j'espère de tout coeur que celles qui sont en activités, vont faire mentir nos pires craintes et aller jusqu'à leur fin d'exploitation sans encombres et autres catastrophes, ce qui n'est malheureusement absolument pas certain, et d'autant plus possible qu'on cherche à les prolonger bien au delà de ce qui était prévu à l'origine, seulement voilà, ces allongements ne sont-ils pas en quelques sorte 'nécessaire', tant la question de la gestion des déchets est encore sans réponses vraiment sûr, en tout cas jugées sûr par les instances qui sont en charge de l'évaluer, on sait malheureusement là aussi que la confiance qu'on peut leur accorder est toute relative, et sujette à nombres de questionnement, alors que va-t'il advenir ?
Qu'alllons nous faire de ces déchets dont à peut près personne ne sait encore quoi faire à ce jour ni en France ni ailleurs ?
Quelle inconscience, quelle inconsistance, quelle indignité, quelle honte, se débarrasser ainsi d'une si épineuse question, la repousser en la léguant aux générations futures en dit long sur l'état de notre société. Ne pas avoir cette réflexion en amont en dit long aussi.
Si encore on pouvait trouver ailleurs des exemples à reproduire :
http://www.lapresse.ca/environnement/201212/28/01-4607304-fermeture-de-gentilly-2-que-faire-avec-les-dechets-nucleaires.php
Extraits :
Mais le débat sur la gestion des déchets ne fait que commencer.
Le déclassement de Gentilly-2 coûtera 1,8 milliard de dollars étalés sur plus de 50 ans, selon les prévisions actuelles. Mais les solutions définitives à des aspects importants de ce déclassement ne sont pas encore en place. (...) Mais le démantèlement de Gentilly-2 produira aussi d'autres déchets. On devra se débarrasser de pièces d'équipement faiblement ou modérément radioactives d'un volume total de 6855 m3, selon une évaluation du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) réalisée en 2005.
Pour ce type de déchets, aucune solution pancanadienne n'est prévue. L'Ontario, qui compte 20 réacteurs CANDU, planifie un lieu d'entreposage permanent à 680 m de profondeur près de la centrale de Bruce, au bord du lac Huron. Mais cette installation ne sera pas accessible aux autres provinces.
Dans son rapport, le BAPE affirme qu'«Hydro-Québec devrait proposer une solution réaliste et acceptable socialement pour gérer à long terme les déchets radioactifs de la centrale de Gentilly-2».