Bien que le nucléaire est bien établie au Japon à l'instar de la France, là bas aussi des opposants avaient mis en garde, mais ils n'ont pas été écouté, au Japon comme en France l'opacité, la non-transparence, les omissions, les falsifications sont de mises, tous cela peut tenir, avec de la chance, mais le jour ou le pire arrive ! :
Extrait :
Contacté par Le Monde.fr, Roland Masse, ancien directeur de l'Office de protection contre les rayons ionisants, confirme que le plutonium présente peu de risques pour la santé. "Tout dépend des circuits de transmission à l'homme et des doses reçues, mais le plutonium est très vite éliminé par l'organisme. En revanche, la présence de plutonium autour de la centrale de Fukushima est inquiétante dans la mesure où elle démontre l'existence de fuites dans le cœur d'un réacteur."
C'est ce qu'a confirmé mardi, l'agence japonaise de sûreté nucléaire en annonçant que les barres de combustible dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima-Daiichi étaient endommagées et que des fuites étaient hautement probables à travers les enceintes de confinement. Les experts pensent que le combustible contenu dans les réacteurs 1, 2 et 3 et les barres de combustible usé se trouvant dans la piscine du réacteur 4 ont vraisemblablement commencé à fusionner dans les heures qui ont suivi le tsunami, dégageant des rejets radioactifs.
Si ils avaient été écouté, ceci n'aurait-il pas été évité ? :
Extrait :
TOKYO, CORRESPONDANT - Depuis des années, des personnalités politiques ont mis en cause le manque de transparence de la politique nucléaire japonaise. C'est le cas de l'ancien gouverneur de la préfecture de Fukushima, Eisaku Sato, qui avait engagé une bataille contre Tokyo Electric Power Company (Tepco), le propriétaire et l'exploitant de la centrale de Fukushima.Réélu à cinq reprises, hostile à la politique néolibérale du premier ministre Junichiro Koizumi (2001-2006), cet ancien diplomate et sénateur, âgé de 71 ans, fut, entre 1988 et 2006, à la tête de la préfecture où il réside toujours.
Depuis des années, Tepco a falsifié des documents d'inspection. Vous-même, avez-vous pu constater ces malversations ?
Eisaku Sato : Il n'y a pas que Tepco qui est en cause. En 2002, mon administration a reçu un document de l'Agence pour la sécurité nucléaire et industriel (NISA) nous informant que Tepco avait reconnu avoir falsifié le contenu de rapports d'inspection concernant des dégâts détectés sur l'enveloppe du cœur de deux réacteurs dans Fukushima Daiichi.
J'ai pensé qu'une telle attitude était inadmissible, aussi bien de la part de Tepco que de NISA, l'organisme d'Etat chargé de la surveillance du fonctionnement des réacteurs nucléaires, qui avait gardé secrète cette information alors qu'elle leur avait été révélée deux ans auparavant.