"Le Sommet international sur la sécurité alimentaire de Rome s'est clôt aujourd'hui sans aucun engagement concret et sans que des fonds soient définis pour combattre la malnutrition infantile.
Les chefs d'états du G8 n'ont pas fait le déplacement pour ce Sommet. Pourtant, en juillet dernier, 20 milliards de dollars avaient été promis au Sommet de l'Aquila pour soutenir la sécurité alimentaire.
Ce Sommet est un rendez-vous manqué car il néglige ceux qui en ont le plus besoin, les enfants de moins de 5 ans, les plus vulnérables face à la malnutrition."
MSF agit pourtant :
http://www.msf.fr/?page=medical§ion=4&cat=9&id=4&title=malnutrition
a l'instar d'autres organisations :
"Action contre la Faim"
"La Croix Rouge Française"
"Unicef"
http://www.unicef.fr/contenu/tags/malnutrition
et bien d'autres encore, fort heureusement, mais les moyens dont disposent les ONG sont disproportionnés face à l'ampleur de la tâche !.
Si les États et les instances internationales ne mettent pas tout en oeuvre, en instituant de vrais nouvelles règles de partage des richesses, de la nourriture, et de vrais engagements et actions pour l'accès à l'eau potable, ce fléaux non seulement ne disparaîtra pas, mais il s'intensifiera.
Pourtant les discours d'intentions sont là :
http://ec.europa.eu/europeaid/what/food-security/index_fr.htm
Extrait :
"Réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim d’ici à 2015 est une priorité de l’UE et de la communauté internationale et le premier objectif du Millénaire pour le développement. On estime à plus de 900 millions le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans le monde. La plupart vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du sud. Malgré un recul au deuxième semestre 2008, les prix des denrées alimentaires restent très élevés et volatiles dans certains pays en développement, ce qui limite l'accès à l’alimentation des populations à bas revenu."
Personne, surtout pas nos dirigeants, ne peuvent nier qu'ils savent que la solution, est "politique", Dr Jacques Diouf, Director-General Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) répond à une journaliste, ses propos sont sans équivoque :