Ce qui va servir de support à ce billet, se passe en Chine mais ce type de réflexion pourrait être pesé pour un nombre considérable de sujets.
Il s'agit de la disproportion et du vice de raisonnement qui émanent des décideurs dans certaines situations au travers desquelles se révèle le sophisme qui les caractérise si souvent.
Je crois que l'exemple suivant en est sans doute l'une des illustrations les plus éclatantes :
Pas de méprise je suis conscient que les grillades participent à la pollution, mais tout de même, alors que les pollutions dû au développement exponentiel des industries et des transports ne sont pas remis en questions, que l'utilisation du charbon est encore favorisée, il y a là quelque choses de l'ordre de l'imposture étatique, le rapprochement le plus pertinent qui me vient à l'esprit pour établir une équivalence entre cette situation et une problématique plus proche de nous serait cette tromperie actuelle qui tente d'établir que la facture de l'électricité en France va augmenter à cause des ENR, on est là dans le même type d'enfumage, et celui là n'a rien à voir avec mes grillades.
Pendant ce temps là en Chine pour remettre en place un peu les choses, l'impact des diverses pollutions est tout de même reconnu et admis de plus en plus officiellement, espérons qu'il y aura d'autres décisions plus probantes prisent en vue d'inverser cette pollution grandissante qui tue le peuple chinois.
Extrait :
L'expression "villages du cancer" n'avait pas été jusque là utilisée par les autorités, souvent confrontées au mécontentement des habitants devant la dégradation de leur cadre de vie par des déchets industriels, la présence de substances toxiques dans l'eau ou un air très chargé en particules fines.
La pollution a fortement augmenté en Chine avec la très rapide industrialisation du pays durant les trois dernières décennies.
Un grand nombre de métropoles chinoises comptent parmi les plus polluées de la planète mais les nuisances ne se limitent pas aux villes.
Il n'existe pas de définition précise des "villages du cancer" mais l'expression s'est répandue dans les médias, notamment après la publication en 2009 par un journaliste chinois d'une carte répertoriant plusieurs dizaines de ces villages.
Le gouvernement reconnaît que "des produits chimiques toxiques et nocifs", en général interdits dans les pays développés, sont utilisés en Chine et "mettent potentiellement en danger la santé humaine et l'environnement sur le long terme".
C'est la première fois que le terme "village du cancer" apparaît dans un document du ministère, selon l'avocat spécialiste des questions environnementales Wang Canfa, qui dirige un centre d'aide aux victimes de la pollution à Pékin.
"Cela montre que le ministère de l'Environnement a reconnu que la pollution provoque des cancers", a déclaré Me Wang à l'AFP, ajoutant que désormais, les nuisances pour la santé de la dégradation de l'environnement "attirent l'attention".