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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Les semenciers accaparent, manipulent et "brevetent"

Publié le 30 Mai 2010 par Daniel JAGLINE djexreveur in Agriculture

Ils voudraient inventer un monde, ou avant, "il y avait rien, pas un troquet, pas une mobylette,...pas une graine !..rien !!" comme aurait pu le dire Coluche.

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Comment les semenciers tentent d’asservir l’agriculture paysanne :

http://www.bastamag.net/article1039.html

Article paru sur "Bastamag.net"

Extrait :

"Agriculteurs captifs

Aux Etats-Unis, cette captivité passe notamment par les brevets, sur les OGM par exemple ou sur telle variété de tomate calibrée. En Europe, l’industrie préfère asseoir son contrôle sur le monde paysan par d’autres moyens : les certificats d’obtentions végétales (COV). Moins connus et moins décriés que les brevets sur les variétés de céréales ou de légumes, ces certificats peuvent s’accompagner d’un brevet sur des gènes manipulés. Ils sont considérés par les semenciers comme « un titre de propriété ». Ils interdisent « à quiconque la production et la vente des semences de la variété sans l’accord de son propriétaire, l’obtenteur ». Bref, la graine que vous plantez dans votre potager ou les semences qu’un paysan compte réutiliser l’année suivante appartiennent aux semenciers. Et cela, avec la bénédiction de nombreux sénateurs."

 

Ce sont probablement les "Etats-Unis", qui détiennent "la palme" dans ce domaine, mais l'Europe n'est pas en reste :

http://www.vivagora.org/spip.php?article449

Article paru sur "Vivagora.org

Extrait :

"Ces dix dernières années, près de 80 variétés végétales ont été brevetées en Europe, et ne peuvent plus être utilisées librement à des fins de sélection. Plusieurs ONG ont déposé des recours contre ces brevets. L’Europe se démarquera t-elle des Etats-Unis, où ces brevets sont devenus monnaie courante ?"

 

De plus en plus d'alertes et de mises en gardes apparaissent au grand jour :

http://www.amisdelaterre.org/Brevets-sur-les-semences-paysans.html

Tiré du site "Amis de la terre"

Extrait :

"Les brevets constituent un outil de dépendance évidente pour les paysans. La promotion d’une agriculture durable est incompatible avec une agriculture encadrée par un système de protection construit sur le système exclusif des brevets. L’agriculture paysanne a besoin d’un système très souple qui permette à l’agriculteur de ressemer sans entraves le grain récolté et de l’échanger librement (par exemple, entre communautés villageoises). Outre l’aspect économique, ces pratiques de sélection et de multiplication des semences à niveau local entretiennent une diversité végétale, adaptée aux terroirs".

 

Mes recherches sur le net m'ont amenés sur le site : "Penser pour Agir", que je ne connaissais pas et qui a un avis, que je ne partage pas intégralement, mais qui, tout en défendant l'utilisation possible d' OGM, développe des argumentaires d'autant plus percutants, et met l'accent sur les effets du "brevetage"

 http://penserpouragir.org/article153.html

Extrait :

"Les critiques habituellement faites aux OGM ne sont pas toujours pertinentes. Des informations précises permettent de situer celles qui le sont selon le type d’OGM, et dans ce cas, celles qui ne sont pas spécifiques à cette méthode d’amélioration. Le problème des brevets sur le vivant apparaît comme l’enjeu majeur qui devrait mobiliser l’attention des acteurs impliqués dans les questions agricoles".

Pour ceux qui serait d'emblée, répulsé par le positionnement "non anti-ogm", je les incite tout de même à poursuivre la lecture, un  adage ou proverbe populaire dit "il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain", il prend selon moi tout son sens ici ! 

 

Pour ceux qui n'en serait pas encore conscient, et pour bien mettre en exergue la tournure que cela peut prendre, et ce n'est pas de la fiction, la firme "Monsanto", en est même arrivé à tenter de breveter de la viande !.

Je vous invite d'ailleur à signer la pétition que "cyberacteurs" a mis en ligne à ce sujet :

  http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=93

Extrait :

"Dans un cas de demande de brevet toujours en suspens Monsanto revendique même des droits de propriété sur du jambon et des steaks. En effet la demande de brevet d'invention WO2009097403 revendique des droits sur la viande en provenance de cochons nourris avec des plantes génétiquement modifiées par Monsanto. Un brevet analogue a été déposé par Monsanto pour des poissons produits en aquaculture durant le mois de mars 2010 (WO201027788).
Les autorités ont déjà donné leur aval à des brevets sur des aliments de grande portée comme le brevet européen (EP 1356033) accordé en 2009 à Monsanto. Ce brevet englobe toute la chaîne alimentaire depuis la semence en passant par les plantes modifiées génétiquement jusqu'aux produits alimentaires tels que viande ou huile".

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Et ce n'est pas tout, outre les "brevets", il existe d'autres formes de "main-mise", le "Réseau semences paysannes" en parle ici :

http://www.semencespaysannes.org/bdf/bip/fiche-bip-136.html

Extrait :

"Le Certificat d’Obtention Végétale (COV) entretient une opacité malsaine car il protège les inventions et les découvertes sans donner aucune information sur les méthodes de sélection et l’origine des plantes utilisées. Ce qui ouvre la portes à l’utilisation massive, puisque incontrôlable, des nouvelles manipulations génétiques non soumises à réglementation et de la biopiraterie. De plus, ce certificat interdit à toute personne de commercialiser ou utiliser la découverte sans l’accord préalable de l’inventeur… C’est-à-dire l’industrie. Conséquence : les paysans sont obligés de payer des royalties lorsqu’ils utilisent des semences de fermes qui reproduisent – intentionnellement ou non – le gêne ou la variété de l’industrie. Aujourd’hui, le COV, défendu bec et ongles par les industries semencières, est devenu pire que le brevet."

 

Si nous ne voulons pas nous retrouver complètement "pieds et poings liés", ne fermons pas les yeux à ces agissements, et luttons pour garder le droit à nos semences. 

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