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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

La face cachée du nucléaire civile.

Publié le 28 Septembre 2010 par Daniel JAGLINE djexreveur in Nucléaire

 

Je ne reviendrais pas ici sur les aspects les plus souvent cités que sont la dangerosité, de l'utilisation des centrales nucléaires, et celui des déchets.

Mais sur un autre aspect extrêmenent important qui est celui de la matière première nécessaire à la création de cette "énergie".

Cette nécessité absolue de matière première comporte une faille, qui vient en contradiction totale avec les affirmations de nos politiques, non le nucléaire, ne garantie aucunement l'indépendence énergétique de la France.

Sans l' "uranium" qui est actuellement utilisé, il n'y a pas de "nucléaire", et pour ce qui est des autres pistes de matières "fissibles", elles ne sont encore que des "projets", ou des "espoirs incertains", je ne parle même pas des espoirs portés sur la "fusion nucléaire" 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Uranium

dont il est dit ceci :

"de ressources en combustibles extrêmement limités (exception faite des surgénérateurs, de type Superphénix). Ces ressources sont disponibles dans des ordres de grandeurs comparables aux ressources pétrolières et gazières (soit environ 60 ans à consommation constante)."

 

Or cette ressource naturelle, ce n'est pas en france qu'on la trouve, le soleil brille sur la France, le vent souffle sur la Fance, la mer se brise sur les côtes de la France, mais à l'instar du "pétrole", qu'on a pas, l'uranium, on ne l'a pas non plus !.

Outre sa rareté, et les risques de voir notre approvisionnement ralenti, voir suspendu ouvrons aussi les yeux, sur les conditions d'exploitation de ce minerai :

 http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=uranium&page=index

Extrait :

"Les ressources mondiales en uranium sont limitées, réparties entre une dizaine de pays, dont le Niger, l'un des pays les plus pauvres du monde. Selon l’ONU et la FAO, 47% des Nigériens sont en situation d’insécurité alimentaire (dont 86% des agriculteurs).

Cet uranium profite à AREVA, mais il nuit aux Nigériens : en quelques années, deux mines d’uranium et 130 permis de recherche minière ont spolié les habitants et les terres agro-pastorales voisines. À cause de l'extraction de l'uranium, on assiste à une destruction de la flore et la faune, à une contamination de l’air par les poussières et les gaz radioactifs, et à une très importante contamination de l’eau, accompagnée de l’épuisement de deux grandes nappes fossiles, à hauteur de 70% de leurs réserves. Les mineurs nigériens travaillent dans des conditions épouvantables pour leur santé. La population locale est malade de la radioactivité. Voilà le vrai prix de l'électricité nucléaire, payé ici par les seuls Nigériens"

 

http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/geologie/d/luranium-dans-le-monde_802/c3/221/p1/

Extrait  :

"Ce dossier a pour but de présenter l’uranium et de faire un résumé des principales sources d'approvisionnement mondial de ce métal : elles ne sont pas si nombreuses que ça et peu de pays tiennent entre leurs mains l’approvisionnement mondial en énergie.  Ce dossier n’a pas pour objectif de parler des déchets nucléaires, qui fera certainement l'objet d'un autre dossier. Il tente de montrer que l’économie mondiale, consciente du réchauffement de la planète dont tout le monde parle actuellement, ne pourra pas faire l’impasse sur l’uranium. L’Homo economicus sait très bien que progrès et énergie sont liés et il n’est pas près à la « décroissance » tant réclamée par les écologistes qui ne vivent pas dans les pays émergents auxquels on ne peut reprocher de vouloir se développer. Et les énergies alternatives, si elles sont intéressantes, ne permettent pas encore de productions suffisantes pour la grosse industrie, c’est un fait, et il faut en tenir compte..........

L’uranium est un élément naturel, blanc argenté, brillant, dense et faiblement radioactif. Il est omniprésent dans la nature et on le trouve en quantités variables mais faibles dans les roches, le sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux et les êtres humains. L'uranium (U) est l'élément le plus lourd qu'on trouve dans la nature, jamais à l'état métallique, toujours combiné à l'oxygène : oxydes ou silicates. Il est moins abondant que le cuivre, le nickel ou le zinc, mais il est 500 fois plus abondant que l'or, plus abondant aussi que l'argent, le cadmium ou le mercure.

L’uranium naturel se compose de trois isotopes radioactifs :
238U (99,27 % de la masse totale),
235U (0,72 %) et
234U (0,0054 %).



http://www.dissident-media.org/infonucleaire/niger.html

Extrait :

"Des gamins de quinze et seize ans se font irradier dans les mines sous contrôle français au Niger. Il n'y a quasiment aucune protection contre l'inhalation de gaz radon. La main d'oeuvre, presque exclusivement des nomades Touaregs, reste totalement ignorante des effets de l'exploitation minière. La détection des radiations et les contrôles sanitaires sont inexistants."

Ce ne sont là que quelques uns des faits rapportés par un réalisateur de télévision britannique qui, avec une équipe de caméramans de l'émission Panorama (UK) ont été les premiers étrangers à visiter Arlit dans la partie nord du Niger. [Le réalisateur] Christopher Olgiati est un jeune homme grand et mince, parlant avec aisance. Il n'exprime pas de griefs particuliers contre le gouvernement militaire du Président Kountché: de fait il le défend contre l'accusation qui s'est répandue selon laquelle le gouvernement aurait permis aux Lybiens de détourner le minerai d'uranium. (Olgiati pense que c'est peut-être une désinformation qu'a fait courir la CIA).

Pour ce que j'en sais Chris Olgiati peut très bien être un défenseur de l'énergie nucléaire. Mais ce qui l'a choqué lors de sa visite durant dix jours de cette région uranifère, une des plus importantes de la planète, ce sont les conditions de vie de la main d'oeuvre locale. Et le contraste avec celles des Français qui occupent les postes de direction.

"Arlit est absolument au milieu de nulle part" m'a-t-il dit dans une interview en exclusivité. " C'est une oasis artificielle construite selon le modèle colonial. Elle a sa propre ville-dortoir avec supermarchés, courses de chevaux, produits de luxe importés de la métropole. Un incroyable choc culturel si l'on compare avec les travailleurs nomades". Selon Olgiati c'est la main d'oeuvre nomade qui vient vers la compagnie plutôt que l'inverse. Souvent les nomades ne restent pas plus d'une semaine, prennent leur paie et s'en vont. Certains ne restent qu'une journée. "C'était la grande récrimination française" dit Olgiati, "les ouvriers ne font juste que passer".

"Il va de soi que les Français n'informent pas les indigènes qu'ils travaillent dans les mines les plus dangereuses du monde, ils n'entendent jamais parler de mesures dosimétriques des rayonnements et un suivi sanitaire quel qu'il soit est impensable".

 

 

http://www.lesafriques.com/actualite/l-uranium-du-niger-20-milliards-de-dollars-perdus-en-50-ans.html?Itemid=89?articleid=26147

Extrait ;

Cinquante ans après l’indépendance, le Niger qui fournit à la France de l’uranium en abondance est l’un des pays les plus pauvres de la planète.  A l’heure où s’écrivent ces lignes, un programme alimentaire d’urgence est en cours d’exécution. Paradoxes.

 L’uranium nigérien est d’abord une exclusivité signée par la France,  le 24 avril 1961,  sous forme d’un accord de défense entre la métropole, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Niger. Les annexes de cet accord sont sans équivoques, mélangeant intérêts mutuels en matière de défense et fourniture de matières premières. Par cet accord, la France qui venait d’accorder  leurs  indépendances à ces trois pays s’arrogeait le droit de poursuivre l’œuvre coloniale, à savoir l’exploitation des ressources minières à un prix arbitraire. Qu’y gagnaient donc les nouveaux dirigeants de ces pays ?

En échange de cet accord, la France soutient tacitement les régimes sans toutefois  s’engager à intervenir en cas d’agression extérieure. Pendant ce temps le commerce de l’uranium prospère. Le petit Niger qui ne dispose que de cette matière comme ressource émet de timides protestations emmenant à une première révision des accords « secrets ». Ainsi, dès 1969, la France propose d’enlever l’uranium au prix fixe au titre d’une aide au développement d’un milliard de F CFA.  Le premier président nigérien Hamani Diori qui avait émis le vœu de rediscuter les termes de l’accord sera renversé en 1974 en plein pourparlers autour des prix de l’uranium. Ce coup d’état était-il  fomenté par la France ?  Dans quelle mesure la  brutalité du changement de régime a-t-il contribué à figer les cours ?  Il faudra  attendre  2007 avec l’arrivée des chinois et la montée spectaculaire du cours de l’uranium pour voir le gouvernement nigérien de Mamadou Tandia (renversé en 2010) exiger la révision des prix quasiment figés depuis 1960

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C'est donc à ce prix que notre Gouvernement se targue d'utiliser une source d'énergie, n'émettant que peu de CO2, et qu'il prétend que nous serions ainsi "indédendant énergétiquement, c'est pour le moins "trompeur".

Cela nous donne aussi un éclairage important, en ce qui concerne l'actualité, au sujet des Français d'Areva, qui ont été recemment enlevé,

 

 

 

 

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