Cette annonce des "Dernières nouvelles d'Alsace" DNA, qui va suivre, me permet de mettre une fois de plus l'accent sur deux vérités tout aussi dramatique l'une que l'autre.
La première nous rappele que l'industrie nucléaire se fiche éperdument de la démocratie, cela est tellement flagrant au travers de cette décision, que c'en est époustouflant d'irresponsabilité. Quel industriel avisé, et responsable prendrait une telle décision à une dixaine de jours d'une élection qui pourrait mettre en cause l'existence même de son entreprise ?
La seconde devrait ouvrir les yeux sur l'emprise des centrales nucléaires sur les ressources en eaux à leurs abords.
Un rapport de 2005 que voici ici fait état d'une consommation de 51% des réserves d'eaux de surface par la production d'électricité (qui n'est pas que nucléaire, je le précise ), si la majeure partie 97.5% est "restituée", il y a donc des pertes, qui se traduisent en m3 évaporé, au moment de cette étude, à mon grand étonnement, il est dit que rien n'est prélevé alors en eaux profonde.
Et bien ce ne serait plus le cas prochainement, puisque cet article nous informe du prochain creusement d'un puits de pompage dans la nappes phréatique, devenu "nécessaire", pour garantir le bon état de sécurité et de sûreté suite aux prescritions de l'ASN, en vue de la prolongation de 10 ans de fonctionnement du réacteur N 1.
En ces temps de pénurie de l'eau, du niveau actuellement faible des nappes phréathique en France, situation qui à peu de chance de s'inverser, pourrait-il y avoir décision plus dommageable que celle là ?