La complexité des évolutions climatiques liées plus ou moins directement au réchauffement, entraîne des effets qui additionnés les uns aux autres, risque de rendre la vie de plus en plus difficile dans certains cas, et dans certaines régions.
Ceci est malheureusement annoncé, mais qui l'entend, qui se met à la place de ces "autres", de celles et ceux qui vont être touchés en premier lieu ?
Nous avons en France et plus particulièrement en Bretagne d'ailleurs la chance d'être né dans ce qui doit être l'une des régions du monde la plus hospitalière, la moins touchée par les divers fléaux météorologiques, sommes nous conscient de cela ?
Ce n'est pas le cas pour tous, et ce qui peut surprendre au travers de ce qui est révélé là, c'est que ce ne sont pas seulement que les régions déjà défavorisée, celles qui nous viennent en premier à l'esprit, qui vont être les seules à voir leurs conditions de vie changer, c'est ce qui est mis en évidence là.
Des conditions de vie qui parfois, à tort ou à raison, pouvaient nous paraître paradisiaque, pourraient virer au cauchemar, nos conditions de vie vont changer, qu'on en accepte l'idée ou pas à ce jours ne change rien à l'affaire, il faut nous y préparer, l'état de nos réserves hydriques, en est probablement l'un des premiers révélateurs, il ne s'agit sans doute pas là d'un simple effet météorologique passagé, mais bien de l'amorce d'un effet climatique d'ampleur.
Phénomène qui pourrait peut-être s'inverser d'ailleurs, selon les enchainements qui vont se mettre en branle, au fil des temps, qui sait, les précipitations pourraient aussi prendre une ampleur jusqu'alors inconnu dans nos régions, et qui sait quels dégats elles pourraient engendrer, si tel était le cas !
La quantité d'eau est une chose, sa qualité en est une autre, et selon que la quantité d'eau douce accessible augmentera ou diminuera, nos conditions de vie s'en trouverons affectés, pour ne parler ici que de l'eau !
Extraits :
Les pays insulaires ne sont pas seulement menacés par une montée des eaux liée au changement climatique… Ce dernier "va exacerber les tensions liées à l'eau douce dans les îles du Pacifique, en particulier les petites îles qui dépendent des pluies saisonnières pour leurs besoins en eau douce", souligne un rapport publié le 23 avril par le programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). La baisse des précipitations ou au contraire leur augmentation menacent les ressources en eau douce de ces petits territoires. Si le rapport se penche spécifiquement sur les îles du Pacifique, le phénomène touche la plupart des Etats insulaires. (...) Les grandes îles volcaniques, qui possèdent des ressources en eau continentale souterraines et de surface, font face quant à elles à une problématique qualitative. Tout d'abord, ces îles sont menacées par une augmentation des précipitations et donc des inondations et du ruissellement. Des phénomènes qui entraînent des intrusions d'eau salée dans les réserves d'eau douce. A cette salinisation croissante des ressources en eau douce, se conjuguent les multiples pressions liées à une démographie croissante, au développement de l'hydroélectricité, des activités extractives, du tourisme... Pollution des eaux, nouveaux usages, mauvaise gestion des eaux usées sont ainsi pointés du doigt. Résultat : "L'approvisionnement en eau et les services d'assainissement dans de nombreux pays du Pacifique se situent actuellement bien en deçà des objectifs du Millénaire pour le développement. Selon le rapport, l'accès à l'eau potable dans les îles Fidji et en Papouasie-Nouvelle-Guinée (40 % et 47 %, respectivement) représente environ la moitié de la moyenne mondiale et les deux pays devraient être bien loin de l'objectif en matière d'accès à l'eau potable d'ici à 2015", souligne le Pnue.
Ceci m'amène à aborder un autre sujet, une autre facette de ces évolutions climatiques, un autre effet, qui vient se greffer, et est qu'on le veuille ou non lié à l'environnement et ou l'écologie, cadre dans lequel j'essai de me cantonner sur ce blog.
Il va se produire, inévitablement, inexorablement, des exodes climatiques, des mouvements de populations qui vont devoirs quitter leurs terres devenus invivables, l'immigration climatique a déjà commencé, acceuillerons nous ces enfants, ces femmes, ces hommes, qui vont devoirs quitter leurs territoires, et partir sous d'autres cieux ?
Quand je vois et quand j'entend ce qui peut se passer ici en France, terre d'acceuil s'il en est, en ce moment ou le mot d'ordre général tendrait plutôt à refermer nos frontières, je suis indigné, je m'insurge, je revendique au contraire l'ouverture, l'acceuil de ces réfugiés climatiques qui vont venir grossir les rangs de ces autre réfugiés politiques et ou économiques que nous connaissons déjà, l'immigration va aller en s'accentuant, ce qui j'en conviens est ce qui pouvait arriver de pire en ces temps déjà sombre, et bien tant pis, cette terre, celle sur laquelle je vis, est la leur tout autant que la mienne, que la nôtre, je n'ai pas choisi là ou je suis né, c'est parfois un privilège, parfois une dévaine, mais en aucune manière, je n'en suis responsable, ceci me confère plutôt un devoirs, celui du partage, celui de l'aide et de l'ouverture.