Le principe du 'remenbrement' n'est pas né d'hier, mais son utilisation a explosé entre les années 1960 et 1980, pour celles et ceux qui voudraient e savoir plus voyez ce qu'il en est dit sur 'wikipédia' :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Remembrement
le but principal était d'obtenir des surfaces plus étendues et sans obstacles, et pour y parvenir, ce sont des surfaces boisées incalculables qui ont été décimées, à l'époque tout semblait bénéfique dans cette histoire, l'agriculture intensive pouvait prendre son essor, le bois était utilisé de diverses manières, peu de voix s'élevaient contre ces abattages, car comme pour beaucoup de choses, on avait pas vraiment chercher à savoir si des impacts négatifs allaient en advenir avec le temps.
On se redit compte tout de même assez vite que certains effets n'étaient pas souhaitables, notamment la captation et la régulation de l'eau des précipitations n'était plus du tout assurée de la même manière, beaucoup plus subtilement l'érosion des terres s'intensifia, et plus récemment on compris que la faune et la flore en ont subit de graves dommages.
L'importance de ces disparitions d'étendues importantes de talus, bosquets, bois et forêts nous apparait de plus en plus évidente, pour de multiples raisons, captation du CO2, purification de l'air, captation de l'eau sous-terraine, et voici qu'un autre méfait est mis en exergue par des recherches menées par une association 'Arbre & Paysage 32', qui vient de publier à ce sujet un livret dans lequel elle affirme en substance ceci :
la restauration et la création de structures paysagères herbacées et arborées (couverts végétaux en intercultures, agroforesterie, haies champêtres...) favoriseraient un « équilibre favorable à la biodiversité », condition essentielle à la survie des insectes pollinisateurs que sont les abeilles domestiques et sauvages, les hyménoptères, les diptères, les coléoptères et les lépidoptères.
Extrait de : http://www.actu-environnement.com/ae/news/arbres-champetes-insectes-pollinisateurs-17567.php4#xtor=ES-6
Il faudrait donc maintenant replanter, recréer ces milieux que nous avons dévasté, restaurer ces étendues d'arbres, pour faire revivre ces écosystèmes qui préservaient la biodiversité de la faune et de la flore !
Cela me fait penser à une expression que j'ai souvent entendu autour de moi qui dit 'faire et défaire c'est travailler', dans certains cas nous ferions peut-être bien de ne pas travailler, et de laisser la nature faire à notre place !