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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Gaz de schiste, tant de dégâts pour si peu d'énergie !

Publié le 29 Août 2011 par Daniel JAGLINE djexreveur in Energie

D'après ce que j'en ai compris même les scénaries les plus optimistes, projetteraient des réserves de gaz non conventionels disponibles et extractibles, pour une centaine d'année, une centaine d'année pour en détruire des milliards, voilà un ratio qui ne manque pas d'agressivité, et d'irresponsabilité.

Seulement voilà, la réalité pourrait bien être encore plus terrible, les réserves pourraient ne pas être du tout de l'ampleur que l'on nous fait miroiter, car bien que cela soit pour moi inconcevable, il semblerait bien que pour bon nombre, sacrifier à ce point la terre et l'avenir de nos enfants pour cent ans d'énergie gazière soit acceptable, c'est d'ailleurs ce que l'on est en train de faire en gros avec le pétrole !

Voyez donc ceci :

http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2011/08/25/04012-20110825ARTFIG00689-le-gaz-de-schiste-fait-pschittt-aux-etats-unis.php

Extrait :

 

Les géologues américains ont revu à la baisse leur estimation sur les réserves de gaz naturel dans la région du Marcellus Shale.(...)Mais, le New York Times a brisé le rêve. Dans son édition de jeudi, le quodidien révèle qu'une petite erreur de quelques trillions de pieds cubes s'est glissée dans les calculs. Les géologues fédéraux viennent en effet de revoir à la baisse leurs prévisions pour la quantité de gaz de schiste techniquement récupérable à Marcellus Shale: ils l'estiment désormais à «seulement» 2,4 trillions de mètres cubes, soit cinq fois moins qu'avant. En trois ans, les gaz de schiste ont bouleversé le paysage énergétique américain. Devenus exploitables depuis une décennie environ, ils abondent dans le sous-sol des États-Unis à tel point que les réserves pourraient - en théorie - fournir au pays un siècle de consommation de gaz naturel! Sauf qu'après la petite correction de jeudi sur Marcellus Shale, les exploitants et les propriétaires ont de quoi s'inquiéter.

J'observe également que l'un des risques majeurs que pourraient entraîner les différentes technologies d'extractions, est assez peu pris en compte, et relaté mais pourtant !

Il semble bien que toutes les techniques envisagées convergent vers une condition inévitable, il faut "fracturer" la roche, dans ce but, la méthode actuelle, est "hydraulique", celles qui sont à l'étude, pourraient être pneumatiques, électriques, et que sais-je encore, toute n'auront pour but que "d'ébranler" les couches souteraines, de les "faire s'éclater", afin de "libérer" les poches de gaz jusque là emprisonnées.

Ce sont donc des mini-seismes qui sont crées, des mini-seismes qui se multiplieraient .

Des relations de causes à effets semblent bien avoir déjà été établies dans certains endroits entre des petits tremblement de terre et l'extraction de gaz de shiste, il y a donc fort à parier que si l'on multiplie les zones d'extractions donc les puits, dont on sait qu'ils devraient être forés en quantités effarantes, on prend le risque de créer des seismes de plus grandes ampleur, mais de quelle ampleur alors ?

Cette multiplication de vibrations souterraines, où s'arrêterat-elle, qu'elles en seront les conséquences, ne risquerions nous pas, d'ébranler à ce point les couches souterraines, que ces vibrations s'intensifieraient les unes les autres exponentiellement, pouvant se transformer en une sorte de tsunami vibratoire en sous-sol majeur, "l'effet papillon", j'en tremble déjà !

 

 

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