Voilà une fois de plus comment la volonté citoyenne est bafouée, méprisée, foulée au pied, les mêmes mensonges servent à justifier les orientations gaz de schiste et nucléaire, les mêmes intérêts sont privilégiés au mépris de la société civile, des hommes et de l'environnement.
Outre les effets hautement négatifs en terme d'émission de CO2, les besoins en eau sont tels, qu'ils sont en totale contradiction avec la tendance, pourtant déjà bien connu et d'une criante actualité, de raréfaction, une troisième cause majeure devrait mettre fin à toute mensongère illusion, il est en effet avéré, que nombre de puits, aux État-Unis comme au Québec sont en proie à des fuites de "méthane", certaines de ces fuites sont enrayées à grand peine, et ne le sont qu'à une seule condition, restrictive et définitive, la fermeture du puits.
Il est peut-être nécessaire de rappeler que le méthane est un GES, qui parce-qu'il n'est émis qu'en assez faible quantité, n'arrive qu'en troisième position actuellement dans l'ordre des GES intervenant dans le réchauffement climatiques, il est par contre, potentiellement beaucoup plus dangereux que le CO2.
Si nous en venions donc à multiplier les puits, et par conséquent les fuites de méthane, je vous laisse augurer des effets à long termes. La couche d'ozone est aussi atteinte par le méthane, merci pour elle !
Voir 'Wikipédia" :
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thane
Extraits :
C'est un gaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2, responsable, au niveau actuel de sa concentration, de quelques pourcents de l'effet de serre total à l'œuvre dans notre atmosphère16.(...)
Le méthane est un gaz à effet de serre qui influe sur le climat. Il absorbe une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, et l'empêche ainsi de s'échapper vers l'espace. Ce phénomène contribue au réchauffement de la Terre.
De plus il contribue aussi indirectement à l'effet de serre en diminuant la capacité de l'atmosphère à oxyder d'autres gaz à effet de serre (comme les fréons). Son utilisation comme combustible émet du CO2 à hauteur de 380 Mt/an (les émissions industrielles avoisinent 6000 Mt/an) et de la vapeur d’eau, autre gaz à effet de serre important.
L'influence du méthane sur le climat est moins importante que celle du dioxyde de carbone mais elle est quand même préoccupante. Une molécule de méthane absorbe en moyenne 23 fois plus de rayonnement qu'une molécule de dioxyde de carbone sur une période de 100 ans, son potentiel de réchauffement global (PRG) est donc de 23 ; à échéance 20 ans, son PRG est même de 62. Le méthane est considéré comme le 3e gaz responsable du dérèglement climatique, après le CO2 et les fréons)29.
Méthane et ozone[modifier]
Le méthane interagit avec l'ozone, différemment dans les hautes et les basses couches de l'atmosphère.
Selon les modélisations tridimensionnelles disponibles en chimie de la troposphère, diminuer les émissions anthropiques de CH4 pourrait être « un puissant levier pour réduire à la fois le réchauffement climatique et la pollution de l'air par l'ozone de fond
troposphérique » 30.
Je rejoins donc cette analyse de "Maxime Combes" de "Médiapart", dont voici un extrait :
En décodé ? Sous couvert d'une exploration scientifique officiellement encadrée par une commission aux contours obscurs, les industriels pourront entamer ou poursuivre tranquillement leurs forages. Il existe aujourd'hui de très nombreuses enquêtes et documents d'études nord-américains et européens sur les conséquences néfastes sur l'environnement, la santé et les territoires engendrées par les techniques de fracturation hydraulique. Pourquoi forer et fracturer de nouveaux puits si ce n'est pour mettre tout le monde devant le fait accompli ? Une fois qu'il y aura eu multiplication des puits « à des fins scientifiques », pourquoi ne pas généraliser l'exploitation ? La science est ici instrumentalisée pour essayer de masquer les pressions des lobbies industriels, comme au Québec.
Ces amendements masquent pourtant l'essentiel. En donnant mandat à cette commission « d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique », les sénateurs réduisent les problèmes liés à l'exploitation des gaz et huiles de schiste à des considérations de nature technique. Qu'il suffit de « progrès technologiques » pour « accéder à de nouvelles ressources énergétiques » pour reprendre les termes de François Fillon. Pourtant, loin de se limiter à discuter des choix technologiques, les collectifs citoyens mobilisés depuis 5 mois affirment que c'est la pertinence globale de la filière des gaz et huiles de schiste qui n'est pas démontrée.
http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/300511/gaz-de-schiste-une-loi-qui-fait-pschiste
Ce chemin nous mène à la ruine !