J'en suis convaincu depuis déjà longtemps, ce combat là va être aussi compliqué que le sont ceux pour faire réduire les phytosanitaires, et l'industrie nucléaire, pour ne citer que ces deux là !
Derrière ces sujet il y a de tels enjeux financier pour certaines industries avec lesquelles les politiciens sont souvent liés plus ou moins directement, et pour tous cette idée galvaudée qui mettrait en avant l'intérêt supérieur de la nation (et des industriels qui s'en servent ) reléguant ainsi à moindre importance les effets indésirables, et impacts négatifs sur les populations et l'environnement touchés, les effets collatéraux.
Ceux qui se sont interressés à ce dossiers ne pouvaient pas être dupe, ce gouvernement à parfaitement manipulé, et gardé la possibilité de revenir sur la loi, et de toute façon une loi peut-être abroger, arrangée, n'est-ce pas ce que nous réclamons, aussi, pour d'autres lois qui nous sont insupportable !
Le combat contre l'exploitation avérée dangereuse des huiles et gaz de schiste va vraiment commencer, et celui là ne va pas être aussi simple que la première bataille, car les sirènes du possible carburant moins cher vont chanter si fort et avec une mélodie si envoutante, que nombre de nos concitoyens vont se laisser prendre par leurs mélopées.
http://www.bastamag.net/article2319.html
Extrait :
Le lobbying politique et médiatique des compagnies pétrolières et gazières se fait de plus en plus intensif : pourquoi se passer de l’extraction des gaz et huiles de schiste présents dans les sous-sols français ? Sous prétexte d’expérimentations scientifiques, les forages risquent de se multiplier. Le futur gouvernement résistera-t-il à la pression ?
Depuis quelques semaines, éditorialistes et commentateurs s’en donnent à cœur joie. À deux euros le litre de sans-plomb, pourquoi « ne pas redonner une chance au gaz de schiste », propose le site Atlantico [1]. « Si nous autorisions la production de gaz de schiste en France, cela aurait un effet sur le prix du pétrole. Ce serait une mesure économiquement justifiée, créatrice de richesse », assure dans Challenges un spécialiste des matières premières [2].
Pour le journal Le Monde, on ne peut pas « se plaindre de la flambée des prix de l’énergie et refuser l’exploitation des gaz de schiste au nom des menaces sur l’environnement », dénonce l’éditorial du 9 mars [3]. Il faut « repenser […] le mix énergétique […] sans tabou ». Le tour est joué, le gaz de schiste devient « un substitut au pétrole ». Le même jour, Les Échos annoncent que « la compétitivité de l’industrie américaine [a été] relancée par la production de gaz de schiste » [4]. Assise « sur un tas d’or », la France disposerait dans son sous-sol« de quoi changer profondément la donne économique des années à venir », lance un éditorialiste du quotidien économique. Alors pourquoi s’en priver ?