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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Environnement : simplification de règles améliorées, ou amélioration de règles simplifiées !?

Publié le 22 Décembre 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental

Ce qui encadre la protection de l'environnement MAIS entrave le 'BON' développement des entreprises et des exploitants agricoles, 'ça commence à bien faire', ais-je besoin de rappeler de qui sont ces mots, sans doute pas, mais je le fais tout de même, Nicolas Sarkosy, alors Président de la République Française, déjà très largement à la traîne en terme de protection de l'environnement par exemple déjà condamnée par les instances Européennes pour non atteintes des objectifs pour lutter contre la prolifération des 'algues vertes', le Président du 'Grenelle de l'environnement 1', alors je me pose une question, est-ce la fonction qui veut cela, ou est-ce parce qu'ils ont une telle aptitude au 'revirements' d'orientations, qu'ils accèdent à ces fonctions, sans doute les deux sont ingrédients de ce cocktail amer ! 

En passant j'ai toujours été intrigué par le 'par ce que là aussi' dans cette phrase qu'il avait prononcé dans le cadre du salon de l'agriculture, à quoi pensait-il donc d'autres ?

Ce temps là allait 'changer' avec la nouvelle Présidence, la protection de l'environnement allait trouver son véritable essor, une 'Conférence Environnementale' allait mettre de l'ordre dans tout ça, les enjeux environnementaux devaient être considérés comme ayant le même poids que les enjeux sociaux, enfin le 'changement' quoi !

En à peine un an, les faits trahissent et salissent ces pseudo-engagements électoralistes, un grand nombre de décision sont à l'opposé de ces nouvelles orientations, alors bien sûr 'la crise' est un frein indéniable, mais celle-ci sert surtout de paravent, d'alibi, pour un gouvernement qui ne se cache plus de n'avoir qu'une priorité : 'la relance économique'.

Finalement on pourrait même considérer que oui l'environnement et le social sont bien traités à égalité, oui ils sont tous les deux relégués à n'être que des préoccupations accessoires et secondaires.

Sauf que cela se heurte à la vérité de la réalité d'un monde qui a changé, ce monde de la 'croissance', n'est plus, enfin plus chez nous, elle s'en est allé vers d'autre cieux, et ne reviendra sans doute plus, ou alors dans très longtemps, quand d'autres équilibres s'engageront, alors que la dégradation de l'environnement va elle prendre une place 'économique' de plus en plus grande, et pas pour améliorer la crise, au contraire, pour l'amplifier encore.

Il y a une chose que n'ont pas compris les politiciens et tous leurs conseillers vivant en 'circuit fermé' c'est que l'économie gagnerait à moyen et long terme à s'occuper vraiment des enjeux sociaux et environnementaux, en favorisant le retour à une diversification et relocalisation des métiers et productions, en favorisant l'émergence de pistes alternatives, sur tous les plans, l'économie, l'énergie, la gestion des déchets, l'entretien de la nature, la rénovation du bâtit, l'aide aux démunis et aux personnes agées qui vont croissants, la société civile regorge de solutions, d'exemples, d'expériences à prendre en compte, mais ils sont aveugles à tout cela.

Deux annonces montrent, selon moi, l'impasse dans laquelle ont en train de s'engouffrer, d'un côté, notre gouvernement qui entend 'simplifier' entendez 'réduire' les 'normes environnementales, mais pas seulement, et de l'autre des Ministres de l'environnement qui s'entendent pour améliorer la mise en œuvre de la législation, entendez 'durcir les règles', n'y a-t'il pas là une contradiction évidente : qui croyez vous qui va gagner à la fin ?

a look

http://www.actu-environnement.com/ae/news/action-publique-modernisation-Cimap-normes-simplification-environnement-17371.php4#xtor=ES-6

Extrait :

Dès à présent, "un travail est engagé pour simplifier et alléger le droit de l'environnement", indique Matignon, qui confirme l'organisation au printemps 2013 des états généraux de la modernisation du droit de l'environnement annoncés à l'issue de la Conférence environnementale.

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/ue-conseil-environnement-necessaire-amelioration-mise-en-oeuvre-legislation-17356.php4#xtor=ES-6

Extrait :

Là encore, le Conseil appelle à une meilleure mise en œuvre de la législation environnementale. D'une manière générale, ce programme a été bien accueilli par les Etats membres. Certains ont cependant pointé la nécessité d'intégrer les préoccupations environnementales dans d'autres domaines politiques. D'autres ont demandé des mesures plus strictes pour protéger la qualité de l'air et de l'eau.

Concernant le "verdissement du développement", la plupart des États membres approuvent larecommandation de la Commission qui souhaitent reporter la charge fiscale du travail sur des taxes sur la consommation et en faveur de l'environnement.

Certain Etats membres ont également proposé de prendre en compte les préoccupations et les impacts environnementaux dans l'attribution des marchés publics. D'autres souhaitent également une meilleure coordination et l'échange de bonnes pratiques au niveau européen. Autre suggestion : une meilleure utilisation des fonds de l'UE pour promouvoir la transition vers une économie plus économe en ressources.

L'opposition de ces deux visions va être terrible et surtout contre productive à tout point de vue alors qu'il serait urgent de ne plus se voiler la face, alors que la priorité des priorités serait d'enrailler le déclin social et écologique, en reprenant la main sur la finance, les entreprises, et tout le système économique, afin de remettre tout ça au service du citoyen, c'est le citoyen qu'on l'on continu de réduire au reliquat de 'l'hypothétique croissance'. 

Il n'y a rien d'inéluctable dans ces enjeux, ce sont des 'choix politiques' qu'il faut faire, des choix sociétaux, il va falloir apprendre à partager autrement toutes les formes de richesses, toutes les formes de connaissances, toutes les formes de compétences, toutes les formes d'efforts, toutes les formes de don de soi, toutes les formes de sobriété, il va falloir réapprendre à partager.

 

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