Décidemment ce gouvernement ne fait rien d'autre que contredire ses propres engagements et de faire tout le contraire de ce qu'il a prétendu vouloir prendre comme chemin en signant les engagements du Grenelle.
Que cet état de fait se vérifie au niveau de la France est déjà indéniable à plus d'un titre et dans de nombreux domaines, mais le plus terrible, et le plus terrifiant, c'est que sont imposture, et sa trahison se verifie aussi maintenant au niveau de l'Europe.
Je suis effaré par ce qui est en train de se tramer :
Extrait :
Où sont passés les objectifs contraignants ?
Dans sa première version, le texte fixait des objectifs contraignants aux différents pays. Mais la France, suivie par la Finlande, la Suède et la Pologne, a fait sauter cette mention. «Il existe autant de situations énergétiques que de pays, clame-t-on au ministère de l’Energie.Impossible d’avoir tous les mêmes obligations.» Les ONG du climat réclament, elles, un calendrier et des obligations par pays, «sinon, on n’arrivera jamais à rien», s’énerve Joël Vormus, du Comité de liaison des énergies renouvelables (Cler). Même réprobation chez les entreprises du secteur. «C’est un vrai recul par rapport à la dynamique lancée dans le cadre du Grenelle»,explique Marielle Mourgues, du Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (Serce), qui regroupe 260 sociétés et 150 000 salariés.
Énergie primaire ou énergie finale ?
Autre divergence, le mode de calcul des économies. A l’origine, le texte imposait 20% d’économies d’énergie primaire, mais la France insiste pour que l’on parle en énergie finale. La différence ? L’énergie primaire est celle que l’on extrait de la terre (pétrole, gaz, uranium…), tandis que l’énergie finale est celle qui se mesure au compteur. «C’est plus pratique de comptabiliser les économies au compteur, déclare-t-on à la DGEC. On voit tout de suite les effets des efforts réalisés.» Pas si évident. Car, si l’on remplace une chaudière à gaz par un chauffage électrique plus performant, on améliore bien l’efficacité énergétique sur l’énergie finale. Mais, pour générer cette électricité, il faut augmenter la production nucléaire et construire des centrales au gaz et au fioul pour les périodes de pointes de consommation. Résultat, le bilan est négatif si l’on comptabilise le tout en énergie primaire. «L’énergie primaire est défavorable à l’électricité, résume le Cler. Ce subterfuge permettrait à la France de continuer sa politique absurde de développement du chauffage électrique.»