Des chiffres, pour savoir, comparer, et choisir !.

Certains appareils électro-ménager, sont pourvu de l'étiquette-énergie, voir à ce sujet :

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tiquette-%C3%A9nergie

Les voitures particulières ont elle aussi désormais, une information, qui fait état de son niveau de rejet de CO2.

Il y a peu était annoncée la prochaine apparition de l'élargissement de l'étiquette-énergie, à d'autres types d'appareillages, notamment les téléviseurs, par exemple, et sans doutes d'autres produits.

L'idée d'informer les consommateurs sur les émissions CO2, des produits alimentaires, est évoquée également, voici d'ailleurs le regard que FNE pose sur ce projet :

Communiqué de presse-vendredi 5 novembre 2010

Etiquetage environnemental : expérimentons…et améliorons !

Mercredi, le ministère de l’écologie a lancé un appel à candidatures invitant les entreprises, syndicats ou fédérations professionnelles à prendre part à une expérimentation de l'affichage environnemental des produits à partir du 1er juillet 2011. Alors que les engagements du Grenelle indiquaient une « obligation progressive » de l’affichage environnemental, le poids des lobbys a transformé l’obligation en expérimentation dans la Loi Grenelle 2. Pour FNE, ce test « grandeur nature » doit servir à déterminer les modalités d’un affichage qui, s’il est mal pensé, pourrait davantage déconcerter le citoyen-consommateur que l’éclairer. Explications.

Pas encore une obligation

Même si FNE se réjouit du lancement de cette expérimentation, elle regrette que la loi Grenelle 2 n’ait pas rendu cet étiquetage obligatoire. FNE espère que les industriels et distributeurs, qui réclamaient hier la phase expérimentale avant l’obligation, joueront pleinement le jeu de cette première étape et qu’ils contribueront largement à l’optimisation du dispositif.

La nécessité d’un affichage…lisible !

Contenu carbone, consommation d’eau, pollution des milieux…A vouloir informer le consommateur, le risque est grand de le noyer sous un flot d’informations. La simple compilation de toutes ces données ne saurait suffire pour constituer un étiquetage efficace. Pour FNE, il est nécessaire d’arriver à un affichage du type « étiquettes-classes-énergies » que l’on trouve sur différents produits (électroménager, voiture…). FNE se prononce en faveur d’une note unique pour l’affichage environnemental, correspondant à des seuils d’exigence sur plusieurs critères, mais permettant la meilleure lisibilité pour le consommateur.

Des critères à réévaluer régulièrement… pour progresser dans l’éco-conception

A l’image de la réévaluation annuelle pour le bonus / malus automobile, les critères retenus pour déterminer l’empreinte écologique d’un produit devront, chaque année et de manière progressive, être revus à la hausse. Pour Bruno Genty, Président de France Nature Environnement : « L’intérêt de l’étiquetage environnemental a montré son efficacité dans le cas de l’étiquette classe-énergie sur les biens d’équipement. L’affichage environnemental, qui doit apparaître directement sur les produits et pas sur un lointain site Internet, permettra au consommateur de voter avec ses sous, et fera progresser les industriels sur le chemin de l’éco-conception ».

Je partage leurs espoirs, et leurs inquiétudes, mais il y a une autre question qui me tarabuste:

qui établie ces chiffres ?

dans aucun de ces cas déjà à l'oeuvre, on entend dire qu'ils s'agisse d'organisme indépendant, dois-t'on comme je le redoute, en conclure, que ces chiffres et ces classements, sont calculés, et établies, par les constructeurs eux-mêmes !?.

Mais alors, si c'est le cas, sont-ils au moins vérifiés, et par qui ?.

Mais alors, si c'est le cas, quelle validité ont-ils ?.

Pour que vous compreniez bien, ce qui me turlupine, savez-vous par exemple, que les données de consommation constructeur des automobiles, ne sont même plus réalisées physiquement !?.

Eh bien non, après avoir utilisé une technique déjà fort contestable, qui consistait à faire rouler un véhicule sur un circuit type anneaux, pour établir sa consommation, vous comprenez déjà je pense, l'écart qu'il peut-y avoir, avec une utilisation courante, dorénavant, ces calculs sont fait en soufflerie, le véhicule ne se déplace même plus, il est où le lien avec la vérité là !?.

Toutes les consommations constructeurs, sont sous-évaluées, est-ce que c'est vrai aussi pour les autres types de calcul ?.