Les forêts s'amenuisent, sous les coups de haches ou de buldozer, pour leurs arbres ou parfois pour récupérer des territoires, des 'surfaces' que l'on veut accaparer pour produire du consommable à court terme, il arrive même qu'on ai la trompeuse affirmation de prétendre que l'on ne fait que changer les essences et que cela n'est pas si grave, ou bien que l'on reforeste en plantant des étendus d'une nouvelles variété unique, destinée à une surexploitation de cet espace, toujours pour un profit quelconque, seulement la forêt est un écosystème d'une telle complexité que les dégats occasionnés sont d'une importance infiniment plus grande que ce que l'on peut imaginer.
Outre le rôle de captation du CO2, dont le bénéfice prend toute sa valeur de nos jours, les forêts ont également un rôle majeur dans la régulation du climat par d'autre formes d'interdépendances et d'interactions avec les cycles de l'eau, avec la formation des nuages, et donc des précipitations, et puis, elles permettent un foisonnement de formes de vies, depuis la cime de ses plus grands arbres jusqu'aux plus grandes profondeurs des racines de ceux ci un nombre incroyable d'espèces animales et végétales trouvent leur 'milieu'.
Abattre des pans entiers de forêts c'est détruire un ensemble innombrable de formes de vies, et rompre en quelques années un équilibre que la nature a mis des siècles à établir, les impacts sont bien plus profond que ce que l'on peut en percevoir.
Même le sous-sol s'en trouve fondamentalement et irrémédiablement transfomé, dégradé, appauvri, et l'utilisation intensive qui prend le relai continu son œuvre d'appauvrissement :
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Extrait :
« Nous savons depuis longtemps que la transformation de la forêt tropicale humide en terres agricoles s’accompagne d’une perte de biodiversité pour les végétaux et les animaux. Désormais, nous savons aussi que les communautés microbiennes souffrent d’importantes pertes, or elles jouent un rôle important dans l’écosystème », résume Jorge Rodrigues, biologiste de l’Université du Texas qui a pris part à cette étude conduite durant 4 ans sur 100 km2 de forêts amazoniennes défrichées pour laisser place à des pâturages. Le nombre de micro-organismes issus du milieu forestier s’atténue une fois que les terres sont devenues agricoles. Le changement dans les sols entraine une homogénéisation des communautés bactériennes. Ainsi, même si le nombre de bactérie augmente dans les pâturages, ces dernières sont moins variées et sont moins reliées les unes aux autres, rapporte le site Science Daily le 24 décembre. Les micro-organismes jouent un rôle vital pour les sols en participant à son entretien, au recyclage des nutriments, à la neutralisation des polluants ou au traitement des eaux.