Centre, commission ou comité de recherches et d'informations indépendant, ils sont nés pour apporter un regard, une "expertise" "indépendante", avec pour objectif de compléter, voir de pallier, aux manques des institutions publiques d'états.
Le premier à voir le jour à ma connaissance, est le CRIIRAD en mai 1986, Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité.
En 1999 était crée le CRIIGEN, Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique.
En 2005 naissait le CRIIREM, Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques.
Leurs expertises et leurs engagements ne sont pas toujours acceptés, et mêmes souvent très contestés, ce qui n'est pas étonnant, puisque leurs approches divergent dans le sens ou leurs objectifs sont de mettre en évidence tout ce qui peut engendrer des risques potentiels aux citoyens que nous sommes.
2011, on nous annonce la possible création du CRIIEAU Comité Indépendant d'Information sur l'Eau :
http://www.ouvertures.net/portail/l_id.asp?doc_id=548
Extrait :
Un groupe de scientifiques et de militants œuvre à la création d’un Comité de recherche et d’information indépendantes sur l’eau (Criieau) sur le modèle de la Criirad. Objectif : proposer une méthode globale et biologique d’analyse de la qualité de l’eau distribuée.
Comment savoir si une eau de boisson est de bonne qualité ? L’eau du robinet et l’eau en bouteille, les eaux « destinées à la consommation humaine » en termes juridiques, doivent respecter un certain nombre de normes pour être qualifiées de potables.
Ces normes (une soixantaine de paramètres avec des valeurs de seuil) concernent les caractéristiques physiques, chimiques et bactériologiques de l’eau. Leur respect assure un très faible niveau de risque sanitaire, un niveau jugé acceptable, étant donné qu’on ne peut pas éviter la présence de traces de pollutions dans l’eau traitée.
Cette approche nous garantit que l’eau du robinet, notamment, puisée dans des rivières, des lacs et des nappes phréatiques puis traitée, ne rend personne malade (sauf très rares exceptions).
Approche globale et biologique
Certains spécialistes plaident pour une nouvelle manière d’évaluer la qualité de l’eau potable : « A l’approche classique analytique et quantitative, explique Yann Olivaux, biophysicien de formation, auteur et conférencier, il faudrait substituer des mesures globales et de nature biologique. En effet, l’approche actuelle analyse les substances indésirables une par une, séparément et ne prend pas en compte l’effet cocktail, c’est-à-dire leur effet synergique. Elle néglige également l’effet des faibles doses, effet pourtant aujourd’hui bien établi, notamment sur les fonctions endocriniennes. Enfin, seules 40 molécules sont surveillées sur les 10 000 en circulation dans les eaux ».
Yann Olivaux.
Dr Claude Danglot.
Ce domaine de l'eau est d'une importance vitale, il ne peut qu'être intéressant d'avoir le plus d'infos possible sur son état, souhaitons donc que ce projet puisse aboutir.