Création d'une 'Organisation Mondiale de l'Environnement', Nicolas Hulot part en croisade.

Je milite depuis quelques temps déjà pour qu'une 'Organisation Mondiale de l'Environnement' soit crée, je me réjoui donc de voir que cette idée fait son chemin politique, et qu'elle soit donc maintenant portée au plus haut sommet de l'État.

Je suis bien sûr très réservé, dans le sens où ce qui peut être craint, c'est qu'une telle organisation, si tant est qu'elle voit vraiment le jour, ne soit trop encadrée, voir muselée, car il est d'une grande évidence que celle çi devrait alors se confronter frontalement avec notamment l'OMC, et les lobbies industriels.

Je considère tout de même ceci comme une bonne nouvelle, car tout ce qui peut ouvrir des débats à ce sujet là ne peut qu'ammener certains à ouvrir les yeux et prendre conscience que l'enjeu environnemental, est primordial, essentiel, vital.

C'est donc d'abord et avant tout l'idée même de la nécessité de la naissance et de l'existence d'une telle organisation qui est à promouvoir et à défendre, viendra ensuite le temps, quand l'évidence de cette nécessité sera établie, le temps de se battre pour que cette organisation, soit bien dotée de réels pouvoir, qu'elle ne sera pas qu'un alibi, ou une fanfaronnade.

Comme il est dit dans cet interwiev de Nicolas Hulot, ayant acté que cette organisation devra-être à parité avec l'OMC, la création parallèle d'un 'Tribunal International de l'Écologie', devra aussi être considéré comme une nécessité absolue, création que je défend et appele aussi de tous mes vœux, depuis de nombreuses années, étant entendu là encore, que ses statuts soient à la hauteur des enjeux.

Je soutiens donc cette démarche :

http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20121217.OBS2766/nicolas-hulot-la-creation-d-une-organisation-mondiale-de-l-environnement-est-une-necessite.html

Extraits !

Ainsi, la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement me paraît être une nécessité : si on avait une enceinte où tenir en permanence ces discussions, évidemment les conférences type Doha seraient juste le point final pour communiquer sur les accords entre états. Mais les institutions, dans leurs formes actuelles, ont fait faillite. (...) 

Votre mission n’est pas limitée au réchauffement climatique.

N’y voyez aucune vanité, mais je veux être l’avocat de la biodiversité ou des océans, des causes souvent orphelines. Si j’ai accès à des grands responsables politiques, croyez-moi je ne me priverai pas de parler au nom des générations futures et de lier ces sujets à la dérégulation de la finance : je veux porter le fait que l’on doit soustraire à la spéculation un certain nombre de biens communs.

Le seul bémol, mais il est de taille avec cette démarche consiste dans le fait que Nicolas Hulot soit lui aussi en proie au 'financement des bienfaits naturel' :

autre extrait :

Ivonne Baki a posé la question du financement de la préservation des forêts équatoriennes.

C’est une question centrale. Quand on stocke des puits de dioxyde de carbone ou quand on empêche ces émissions, on rend service à l’ensemble de la planète. Il paraîtrait donc normal que dans le modèle économique actuel ce type de service soit rémunéré. Cela vaut pour la déforestation évitée comme pour l’exploitation évitée d’énergies fossiles.

Comme il le dit 'dans le contexte économique actuel', cette démarche peut sembler normale, ce que je souhaiterais moi, c'est que ce système économique actuel soit justement mis à bas, qu'il soit repris en main, et encadré, mais là, on a encore du chemin !