Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Centrale nucléaire de Brennilis, le démantèlement reprend.

Publié le 25 Octobre 2011 par Daniel JAGLINE djexreveur in Nucléaire

Toujours la même opacité, toujours les mêmes questions sans réponses, toujours les mêmes motivations, la fuite en avant continu.

Certes, je comprend cet élu qui voit sont village à l'agonie, mais qu'espère-t'il, que ceux qui vont intervenir sur ces travaux vont s'installer au village, une certaine embellie passagère va peut-être en effet augmenter un peu les recettes de la commune, enfin disont de certains, car les citoyens lambda, que vont ils en retirer eux ?

Bien sur, il va falloir la boucler la boucle du nucléaire, je suis de ceux qui souhaite effectivement que cela se fasse dès maintenant, mais pas n'importe comment, pas sans en avoir d'abord étudié les impacts, pas sans avoir de solutions pérennes en aval pour le stockage à long terme.

Dans quelle folie nous a-t'on embarqué ?

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Le-demantelement-de-la-Centrale-de-Brennilis-reprend-apres-quatre-ans-d-arret?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%253A+Goodplanetinfo+%2528Les+D%25C3%25A9p%25C3%25AAches+GoodPlanet.info+%2529

Extraits :

BRENNILIS (Finistère) (AFP) - Des ouvriers s'affairent sous l'impressionnant dôme de la centrale nucléaire de Brennilis en vue de la reprise imminente des opérations de démantèlement, plus de quatre ans après l'interruption d'un chantier toujours jugé "risqué" et "prématuré" par les antinucléaires.

"Tout est prêt aujourd'hui pour engager le démantèlement partiel, le chantier préparatoire a commencé", explique, sur place, le directeur du site, Jean-Christophe Couty.

Les associations qui avaient obtenu en 2007 l'arrêt du démantèlement total en dénonçant l'absence de toute enquête publique préalable, s'opposent quant à elles au démantèlement partiel.

"C'est aussi risqué que prématuré car on inclut les échangeurs de chaleur qui sont à l'intérieur de l'enceinte réacteur", s'indigne Chantal Cuisnier, de Sortir du Nucléaire Cornouailles.

Fin septembre, les opposants ont déposé une requête préliminaire, première étape d'un recours contre le décret qui a autorisé fin juillet le démantèlement des échangeurs thermiques et de la station de traitement des effluents, ainsi que différentes opérations d'assainissement.

En face, "le projet d'EDF est de démanteler sans attendre", avec l'objectif de tout finir à l'horizon 2020-2030, comme l'explique le directeur de la centrale en insistant sur le souci de "respect de la sécurité, de l'environnement et de la santé des travailleurs".(...)

 Parallèlement à la relance des travaux, EDF prépare une nouvelle demande d'autorisation pour démanteler le bloc réacteur, sa cuve et son enceinte.

Dans le village voisin de Brennilis, "on est content que les travaux reprennent", dit le maire, Jean Victor Gruat, car la vie de la commune est étroitement liée aux activités de la centrale, longtemps le premier employeur de cette région austère et pauvre.

 

Pour Joël, le patron de l'unique épicerie-bar de ce village de 450 âmes qui a perdu la moitié de sa population et la plupart de ses commerces après l'arrêt du réacteur, le retour des ouvriers est "une excellente nouvelle".

A l'auberge du Youdig, où l'on mise sur l'attrait touristique du "pays des korrigans" et de ses légendaires "portes de l'enfer", on critique ouvertement "ceux qui s'opposent au chantier" car "il faut boucler la boucle".

"Je comprends le souhait de faire disparaître cette verrue, mais il faut bien comprendre que ce terrain sera contaminé à jamais, essayons de ne pas aggraver le problème en démantelant trop vite", dit Chantal Cuisnier.

Pour les antinucléaires, "cela ne sert à rien de transporter ailleurs les déchets radioactifs, c'est une fuite en avant" et il faut ouvrir un "vrai débat démocratique" sur la fin de vie des centrales. Ils s'indignent aussi de ne pas connaître le coût précis du démantèlement ni la cartographie exacte des contaminations.


 

Commenter cet article