Alors même que celui çi déjà jugé frileux, insuffisant, dès le départ, a pourtant depuis été largement détricoté, réduit, assoupli, voilà qu'on met en évidence son non accomplissement malheureusement prévisible, et déjà annoncé par celles et ceux qui se préoccupent vraiment de ces problématiques.
Les enjeux voudraient qu'on les prennent à bras le corps, or on les a plutôt minimisé, occulté, "l'environnement ça commence à bien faire", ce missile a été le révélateur de l'importance réelle que revêtait pour nos "politiques" les sujets environnementaux. et écologiques.
Mais est-ce que les choses ont vraiment changé avec la nouvelles équipe au pouvoir, début de réponse le 15/09/2012 ?
Le résultat, le voilà :
Ainsi, une des plus ambitieuses promesses du Grenelle, à savoir la division par quatre des gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 dans les transports hors trafic maritime, s'annonce de plus en plus difficile à tenir.« La France n'est, à ce stade, pas en ligne », considère le rapport dont les différents constats se fondent sur l'examen des 69 indicateurs de résultats figurant dans le tableau de bord du Grenelle. (...)
Quant à la part des ressources renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc.), elle progresse bien trop lentement. Celle-ci ne représente que 13 % du « bouquet énergétique », ce qui les met encore à 10 points de l'objectif du Grenelle (23 %). Au final, la consommation énergétique de la France se situe 20 % au-dessus du niveau imparti pour lui permettre de tenir ses engagements européens. (...)
Par contre, c'est raté, pour ce qui est d'un certain nombre d'autres indicateurs. En 2010, le niveau d'artificialisation des sols, lié notamment à l'étalement urbain, est largement supérieur au seuil fixé, celui de 2006. La progression de l'agriculture biologique est des plus laborieuses (3,5 % des surfaces agricoles en 2011 pour un objectif de 20 % en 2020). Quant à l'usage des pesticides, il augmente alors qu'il devrait diminuer.
Au milieu de tout ces constats d'échec annoncés, un seul point rend ce rapport non qualifiable de fiasco, les déchets qui diminuent, mais là n'est-ce pas plutôt la société civile, qui agit mieux que ses gouvernants ?
Amère constat.