Rio+20
20 ans de tergiversations, de nationalisme aveugle, de faux semblant, d'engagements non tenues, et pendant ce temps là à l'instar de notre course en avant inconsciente et obstinée, tout va très vite aussi, si vite, perte de biodiversité, pollutions, désertification, taux de CO2 et autres gaz à effet de serre ou d'attaque de la couche d'ozone, démographie galopante, sur tout ces points l'accélération pourrait même être exponentielle.
Est-il encore possible de stopper ce mouvement, d'inverser cette spirale infernale, je ne sais, je le souhaite, je m'inscris dans une démarche d'alerte en ce sens, dans cet objectif de servir si possible à une prise de conscience chez certains.
Ce sommet déjà annoncé par beaucoup comme un énième fiasco, serait-il la dernière chance, pour qu'enfin s'amorçe un changement réel de stratégie pour l'administration du monde, de ses ressources naturelles, je ne sais, mais dans la mesure ou j'ai de telles craintes, je ne peux les taire.
Moi je ne suis qu'un simple citoyen, ordinaire, avec pour seule volonté de ne pas laisser à nos enfants un monde invivable, tellement souillé et dénaturé, qu'une vie simple digne de ce nom serait compromise, mais, d'autres dont les connaissances et les expertises sont reconnus, alertent eux aussi, leurs voix seront-elles entendus ?
Extrait :
"La croissance démographique et la consommation à outrance posent deux des plus grands défis auquel le monde doit faire face", indiquent-elles dans leur communiqué.
"Les modèles actuels de consommation, en particulier ceux des pays riches, attaquent le capital naturel de la planète à un rythme qui met en danger les intérêts des générations à venir", ajoute leur appel. La population mondiale a grimpé de 3 milliards en 1950 à sept milliards en 2011 et devrait atteindre 9,5 milliards d'individus d'ici 2050, avec la plus forte progression pour les pays pauvres, selon les estimations de l'ONU.
"Une croissance rapide de la population peut être un obstacle pour l'amélioration de la qualité de vie dans les pays pauvres, l'élimination de la pauvreté et la réduction des inégalités entre femmes et hommes", expliquent les Académies.
"Si l'on met les bonnes conditions en place, des mesures peuvent réduire les taux de fertilité tout en respectant les droits de l'Homme, faciliter et stimuler le développement économique, améliorer les conditions de santé et de vie, et augmenter la stabilité politique et sociale ainsi que la sécurité", selon l'appel.