Les agro-carburants de 1ère génération, dont l'Europe à encouragé la production, ont finalement sans doute plus de côté négatifs que tout ce qui avait été imaginé.
Heureusement L'Europe semble réellement soucieuse de revoir sa copie à ce sujet, et c'est déjà assez rare pour que cela soit souligné et considéré.
Voici un article qui permet de faire le point sur ce qui est visé :
Extrait :
Comment favoriser l'usage de biocarburants vraiment "verts" en Europe ? Mercredi 17 avril, la député européenne Corinne Lepage, rapporteur de cet épineux dossier devant le Parlement européen, a présenté une proposition visant à modifier en ce sens la directive européenne sur les énergies renouvelables.
Elle propose ainsi d'intégrer la totalité des émissions de gaz à effet de serre provoquées par les cultures nécessaires à la production de différents biocarburants dans la lutte contre le changement climatique en Europe – ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent – sans pour autant pénaliser l'activité économique de cette industrie prometteuse longtemps présentée comme une alternative au pétrole dans les transports.
Résultat : le texte distingue les "bons" et "mauvais" biocarburants. Le bioéthanol, qui entraîne peu d'émissions de dioxyde de carbone (CO2), se verrait favorisé par l'Europe tandis que le biodiesel ne remplirait plus les critères de "durabilité" en raison de son bilan environnemental négatif et serait donc progressivement abandonné. Afin de protéger les investissements qui ont d'ores et déjà été réalisés au sein de l'Union européenne, et les emplois qui en découlent – 120 000 selon Corinne Lepage –, le projet propose toutefois une clause permettant de conserver et stabiliser la production actuelle de biodiesel jusqu'en 2017, "le temps de rentabiliser ces activités".
"Mais après 2020, il n'est pas envisageable que la production de biocarburants utilise des terres agricoles en l'absence de bénéfices significatifs pour le climat, avertit Corinne Lepage. On ne doit pas continuer à devoir choisir entre manger et conduire."