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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

La transition énergétique, telle qu'elle est orientée par les décideurs et politiques actuelles prend l'eau.

Publié le 20 Février 2021 par Daniel JAGLINE djexreveur

J'aimerais pouvoir dire que la démonstration n'est plus à faire du fait que l'un des principaux achoppements de la vision de la trans(i)(forma)tion énergétique telle qu'on voudrait nous la faire croire possible se heurtera, entre-autres, à une impossibilité de ressources minérales suffisantes notamment. Toutefois je suis bien obligé d'admettre que cette évidence est loin d'être connue et admise du plus grand nombre et des décideurs politiques et ou financiers, les décideurs industriels eux s'ils sont compétents le savent, peu leur importe, seul, comme pour les autres décideurs précités, le profit à court terme compte. Cette raréfaction des minerais exploitables les mène à faire miroiter plusieurs scenarii prétendument envisageables, plus ou moins acceptables auprès de l'opinion publique, le pire étant, après les dégâts des exploitations terrestres, ceux à venir des exploitations marines et sous-marines de l'équateur aux pôles, voir extra terrestre, lunaire et martienne.

L'autre scénario, que je défends dans une certaine mesure, contrairement au précédent, est celui bien plus "populaire" du recyclage, mais pour celui là, la même erreur de durabilité en fait une chimère à long terme, si à peu près tout peut se recycler ce n'est ni sans fin ni sans dégradations diverses. Dégradation du matériau lui-même auquel on ne peut redonner les mêmes propriétés et utilisations (seuls les métaux ferreux sont considérés recyclables sans pertes notables et de nombreuses fois, pour tous les autres matériaux non ferreux ou issus des matières fossiles, les pertes en qualité et en quantité sont à minima sensible, voir importantes) et dégradations, certes plus faibles mais tout de même existantes, écologiques, environnementales et sanitaires, car ce recyclage ne se fait pas sans mettre en œuvre d'autres process (ou parfois les mêmes) industriels tout aussi énergivores quand ce n'est pas plus et provoquent des conséquences tout aussi nuisibles et néfastes. Il faut, dans cette optique du recyclage, bien comprendre un autre aspect très important, la miniaturisation, vers laquelle nos envies et l'industrie (à moins que ce ne soit l'inverse) nous ont orientés, produit une conséquence réductrice, réductrice en matière première, en effet dans de nombreux cas les alliages nécessaires ou les très faibles quantités de minerais employés pour parvenir à ces miniaturisations deviennent irrécupérables, en l'état actuels des technologies ce sont donc des pertes sèches, ces matières premières là disparaissent ni plus ni moins ! 

Mais je m'égare, car si cette mauvaise perspective est déjà contrariante par rapports au récit qu'on voudrait nous voir embrasser, ce n'est peut-être pas le synopsis le plus mensonger. Ces matières premières là, minérales, fossiles, fissiles pourront "peut-être", soit être mieux utilisées, soit être mieux "recyclées" ou encore remplacées par d'autres, parfois végétales, à l'aube du réchauffement climatique il est une autre ressource qui elle ne pourra être remplaçable, l'eau.

J'aimerais pouvoir dire que la démonstration n'est plus à faire du fait que l'un des autres principaux achoppements de la vision de la trans(i)(forma)tion énergétique telle qu'on voudrait nous la faire croire possible se heurtera à une autre impossibilité de ressources suffisantes, celles hydriques. À ce stade là de mon propos, je pense nécessaire de porter un éclairage particulier qui n'a rien d'un aparté sur la contradiction évidente qu'il y aura·it à imaginer que les ressources végétales, que l'on commence à utiliser par exemple pour en faire du carburant puissent suffirent, malgré leur caractère "renouvelable" pour satisfaire à la fois les besoins nutritionnels, une partie des besoins énergétiques, et le captage du CO2, ce que certains prétendent pourtant. Pourquoi cela ? Et bien précisément pour cette raison d'insuffisance hydrique à venir (déjà là dans certaines contrées !). le manque d'eau ne va déjà plus permettre de garantir les ressources alimentaires actuelles, alors même que la démographie augmente encore pour quelques temps, il y aurait là au sujet de cette thématique beaucoup à dire, je vais brièvement expliquer ce que je pense à ce sujet.

Les projections les plus médiatisées nous annoncent sur la base de calculs "théoriques", au moyen d'équations basées sur une tendance actuelle, une progression démographique stable et constante identique à celle connue pendant les décennies les plus prolifiques que la race humaine ait vécue. C'est à mon sens faire preuve d'un aveuglement mêlant déni et oubli volontaire. Tout d'abord le taux de natalité baisse partout où le développement augmente, et ce taux de développement augmente partout. Ensuite le taux de fécondité baisse partout où le développement augmente et ... ! 

Réchauffement climatique et dévitalisation des sols cultivés, brulés par les apports chimiques, font déjà que les rendements baissent partout. Il va de soit que le manque de nourriture va toucher en premier lieux les zones et pays les plus pauvres, les plus exposés aux conséquences climatiques, qui sont également ceux dans lesquels, grâce en grande partie à l'amélioration de l'alimentation, les taux de natalités sont les plus élevés, que pensez vous qu'il va se passer alors ?

Les maladies du développement à grand renfort de molécules chimiques, de pollutions diverses, vont partout s'insinuer alors même que les moyens médicaux ne seront pas à la hauteur des hécatombes prévisibles, notamment en Asie je le crains, où les taux de pollutions risques fort d'engendrer à moyen terme des taux de mortalités jamais connus depuis l'ère industrielle. Voilà ce qui me fait penser que ces 10 milliards d'humains ne seront jamais atteint. Quand bien même ils le seraient, ce n'est pas la nourriture qui serait le vrai problème de fond, avec ce qui est produit, si des décisions politiques humanistes radicales étaient prisent, il y a de quoi nourrir presque le double de la population actuelle, la moitié de ce qui est produit n'est pas consommé, en cause les politiques commerciales. Quand bien même ces 10 milliards d'humains seraient atteint le problème de fond c'est l'inhumanité des relations commerciales internationales et traitement inéquitable qui en résulte.

Revenons à la source de ce que je veux aborder ce jour, on voudrait nous faire croire, que la "croissance" peut rester l'alpha et l'oméga de l'histoire de l'humanité, que le "développement" serait "durable" pour peu qu'il prenne maintenant la forme d'une "transition énergétique", on remplace juste les sources de création de l'énergie et on continu comme ça. En fait on peut même se demander si la lutte contre la réchauffement climatique n'est pas considéré par une partie de l'industrie comme une (LA) bonne aubaine pour créer de nouvelles ressources financières, non pas pour enrayer ce réchauffement mais bien pour en profiter au passage pour industrialiser de nouveaux modes de capitalisations d'autres ressources naturelles, le vent, le soleil, l'eau, en voit de privatisation en vue de profits à l'échelle mondiale. Si le soleil, le vent et l'eau marine sont effectivement "durable" à l'échelle humaine, les technologies nécessaires pour les transformer en énergie maîtrisée elles ne le sont pas.

L'eau "douce", "potable", elle ne peut pas être considérée de la même manière, cette ressource vitale que l'on a déjà fort dégradée, et qui est déjà surexploitée par l'industrie dans certaines zones, n'existe que dans des quantités limitées, qui n'ont pas un caractère "durable" dans le sens où elles se régénèreraient ou se recréeraient sans cesse et sans dégradations, dévitalisations.

Sans eau potable, plus de vie, ou minérale alors (comme sur Mars par exemple, future destination des ogres vampirisant industriels), or nous sommes organiques, nous les humains, alors quelle posture allons nous prendre pour envisager l'avenir, laisser l'idéologie de la "croissance à tout prix" finir d'achever son œuvre de succion jusqu'à disparition des ressources naturelles, y compris l'eau potable ou chercher une autre voie en nous contant un autre récit, en envisageant un autre développement, celui de nos esprit et de notre humanisme, plutôt que celui de nos ""richesses" matérielles" égocentrées ?

Les pressions sur l'eau, face ignorée de la transition énergétique.

 

 

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