Hier entre-autres écrits, je lisais une interview de Alain Damasio jusqu'alors inconnu pour moi, son analyse m'a fait découvrir un point que je n'avais pas perçu avec autant d’acuité jusqu'alors, cette idée que le besoin de se sentir en sécurité pouvait engendrer l'acceptation de l'établissement d'un monde sécuritaire et liberticide.
Les attentats, qualifiés de terroristes, déjà surexploités et amplifiés dans leurs portées avaient ainsi créés une brèche dans l'acceptation sociale sans pour autant briser toutes les réticences, je sais qu'en exprimant les choses ainsi, il y en aura pour faire dire à ce propos des choses que je ne pense pas, je ne m'en défendrais pas ici et maintenant car c'est un autre sujet sur lequel je me suis exprimé sur ce blog. C'est ensuite le mouvement social des Gilets Jaunes qui a été volontairement utilisé, dénigré et sali, entraîné à devoir hurler pour ne même pas être entendu, poussé à laisser s'exprimer des dégradations auxquelles ont a donné l'appellation de violences, là aussi je me suis à de nombreuses reprises exprimés sur cette inversion manipulatrice de la notion de violence. Toujours est-il que cela à servi une nouvelle fois les intentions de celles et ceux qui souhaitent nous contraindre.
Cette fois c'est donc la crise sanitaire qu'ils ont utilisé pour nous en(g)(f)oncer dans la peur et entretenir ce terrain d'inquiétude et d'angoisse qu'ils ont su nourrir, en fait la peur est aussi de leur côté, celle de perdre face à une population qui commence à revendiquer un autre monde que ce monde qu'ils défendent car c'est celui qui les sert eux, et ils n'ont en aucune manière l'intention d'en partager la plus grosse part des profits. Juste un histoire de fric !? Ça je n'en sais rien, pour certain·e·s il y a sans doute d'autres objectifs encore moins avouables.