Des conséquences de la radioactivité l'humanité n'en a encore éprouvé que quelques unes pourtant déjà désastreuses. Les pires connues sont-elles celles qui ont été volontaires, infligées par les bombes et autres armements et munitions nucléaires ou celles des catastrophes non souhaitées du nucléaire civile, nous n'en savons rien en fait tant l'omerta, le silence, le déni, la sous-évaluation règnent pour les unes comme pour les autres !
Il n'est de toute façon pas question de hiérarchiser de telles monstruosités. les deux valent les mêmes oppositions et condamnations. Il est d'ailleurs fort regrettable à mon sens qu'opposant·e·s aux nucléaire civile et au nucléaire militaire ne fassent pas plus d'efforts de se rapprocher et unir leurs déterminations et leurs arguments.
Non seulement tout ce qui a permis d'imposer le nucléaire aux français comme dans d'autres pays tant sur le plan civil que militaire ne tient plus, mais en plus les effets indésirables futurs risquent fort dans le temps de s'avérer encore plus dramatique, et cela pour des générations et des générations.
Pour ce qui est du nucléaire militaire je n'aurais rien de récent à partager pour étayer ces affirmations tant le vide d'information est sidéral, par contre pour le nucléaire civil outre ce que j'ai pu déjà relayer sur ce blog, une nouvelle donnée modifie tout. Il semble que pour certaines autorités le changement climatique n'aurait qu'une conséquence, quand ils la reconnaisse, celle de ne plus regarder que ce qui touche aux émanations de GES. Toutes les autres répercutions sont plus encore occultées qu'elles ne l'étaient déjà auparavant.
Le nucléaire aurait fait de la France le pays où l'électricité était la moins cher ne nous a-t-on pas asséné et obligé à penser en organisant en effet toutes les conditions d'aides et de subventionnement pour en réaliser, en dépit de toute objectivité, la mise en oeuvre orchestrée. En à peine une génération de réacteurs la preuve est faire que sur le plan économique le nucléaire est une gageure.
J'aimerais que cela soit le pire, mais loin s'en faut, le coût d'une certaine manière c'est une chose qu'on peux assumer par choix politique, le pire est à venir, car même si l'on envisage qu'il soit possible d'éviter une autre catastrophe du type Tchernobyl ou d'autres comme celle de Fukushima, ce qui est loin d'être garanti, les déchets seront là pour faire perdurer le danger nucléaire.
Quelque soit d'ailleurs les options d'entreposage ou d'enfouissement, de gestion ou d'abandon ces déchets seront là, visibles ou pas, ils seront là, quelque part, quelque part où les conséquences du réchauffement climatique pourront, d'une manière ou d'une autre, les atteindre, les faire resurgir, les révéler pour ce qu'ils sont, une plaie digne d'un apocalypse, à l'exemple de ce qui se passe au Japon, sans que l'on nous en informe bien entendu.
Outre ceux qui sont déjà durablement au fond des océans, le Japon envisage d'y ajouter une partie de ceux qui pourrissent des quantités d'eau qu'ils ne savent plus où stocker
En attendant et pour mieux nous y préparer le nucléocrates ont une petite idée en tête, nous obliger à accepter l'idée qu'on puisse vivre en atmosphère contaminé à des doses pourtant considérées auparavant comme inacceptables même pour des travailleurs du nucléaire. Le territoire élargie de Bure devient un de leur terrain d'expérience. Une partie de la population n'est pas dupe, mais l'argent coule à flot là-bas, difficile de lutter contre de telles "opportunités" si bien vendues et si bien enjolivées.