Les masses d'eaux en France n'étaient reconnues en "bon état écologique " que pour 45% d'entre-elles en 2015, et rien ne permet d'envisager que les choses aient beaucoup évolués dans le bon sens depuis, tant les mesures prisent jusque là sont insignifiantes, quand elles ne vont pas même à l'encontre de l'objectif, au point que la France est même dans le collimateur des instances européennes, régulièrement sommée d"amplifier radicalement cette lutte pour retrouver un bon état des masses d'eaux.

Il semble que la dernière assise de l'eau ait enfin ouvert un nouveau cycle de prise de décisions à ce sujet, il faut bien sûr s'en réjouir, bien qu'il faille rester circonspect tant nos dirigeants et les instances décisionnaires sont aptes à en même temps ne rien faire en réalité, et comme à chaque fois qu'il s'agit de prendre des mesures qui vont dans le bon sens, la seule chose qui n'est pas "programmée", c'est le financement, en fait c'est assez simple d'une certaine façon, ces gens ne savent que supprimer, réduire, mettre en oeuvre l'austérité, mais pour ce qui est de financer !