Il nous faut faire le deuil de l'ancien monde déjà à l'agonie, mais encore en phase ultime de survie et que les minorités qui en tirent vraiment profit tentent de maintenir à flot coûte que coûte malgré la conscience que la plupart d'entre-eux ont de l'aboutissement inévitable j'en suis convaincu et en dépit de la gravité du choc final dont on s'approche à une vitesse augmentant exponentiellement. Pour ma part j'oscille comme à l'image de ce qui est suggéré ici depuis maintenant plusieurs années dans une alternance irrégulière et d'intensité variable en aller-retours incontrôlables et déroutants entre colère et dépression dans laquelle viennent s'immiscer parfois quelques phases de tristesses, et aussi des périodes d'angoisse intense tant j'appréhende pour les autres les difficultés et les sidérations qui risquent bien d'advenir au moment où chacun·e individuellement va entrer dans cette vérité du choc de l'effondrement, qui, s'il ne va pas obligatoirement être brutal, va de doute façon changer radicalement nos sociétés en ce en un laps de temps rapide je le crains.
Les étapes à franchir en cas de perte catastrophique de toutes natures sont connues, variables et pas toujours chronologiques en fonction de nombreuses conditions difficilement explicables car humaines et donc très complexes. Il me semble qu'on puisse dire qu'à l'échelle planétaire dans les pays dit développés à part une minorité agissante pour le reste ce qui prime c'est le déni, je partage donc l'analyse de l'auteur Jean-Marc Cancille du livre "Ne plus se mentir" présenté dans cet article de Mr Mondialisation qu'il va falloir que je lise.