Paradoxalement c'est de ne pas payer le vrai prix qu'on devrait donner aux technologies, techniques, objets, mets, etc, etc qui va nous mener globalement à la ruine ! Oui car si nous payions les choses au vrai prix qu'on devrait leur donner on en consommerait beaucoup moins et notre monde serait très différent.
La valeur commerciale qui est établie fait fi de nombreux paramètres inestimables, la culture du bas coût est le pire des coups bas qu'on pouvait nous asséner en nous faisant perdre toute notion de valeur des choses.
Comment pouvons-nous considérer acceptable par exemple de porter des vêtements qui esclavagisent les mains qui les façonnent, détruisent leurs santé, les maintiennent dans une pauvreté structurelle, constat qui peut être élargi à de nombreux domaines, mines, cultures vivrières dans certains pays, chaines de productions dans d'autres, cela parce que nous voulons les payer le moins cher possible, cela parce que nous voulons en changer le plus souvent possible, cela parce que consommer est devenu une raison d'être d'homo-economicus, toutes ces inhumanités qu'on sait et pour lesquelles ont s'auto-maintient dans une forme de déni salvateurs pour notre équilibre mental, quelle honte.
Non seulement ne plus acheter neuf devrait devenir une réflexion basique consécutive d'un questionnement profond sur la réelle nécessité d'achat, et je vous garanti que j'essai de plus en plus de m'astreindre à cette nécessité difficile à mettre en oeuvre, mais en plus elle devrait être en parallèle accompagnée d'une acceptation de payer ces choses bien plus chers, à un prix qui prendrait en compte tous les véritables impacts qu'on nie jusqu'alors, qu'ils soient environnementaux ou sociaux, ce n'est qu'à ce prix là que nous retrouverions la vrai valeur des choses et notre dignité.