Je n'ai pas écouté attentivement l'allocution de notre Roi Emmanuel 1er, qui sait mieux que nous ce qui est bon pour nous, pas plus que les commentaires qui ont pu en être fait, chose que je fais d'ordinaire assidûment afin de me faire une opinion, quelques bribes m'ont suffit pour comprendre que je n'avais pas envie d'entendre plus de manipulation sémantique, de détournement de bonnes idées, de faux semblants, de verbiages trompeurs, il y a notamment une annonce qui m'a mis hors de moi, confirmée rapidement par le ministère de l'écologie du développement et de l'énergie, en bon vassal.
Que le mode de calcul ai besoin d'être reconsidéré, n'est peut-être pas inutile, en tout cas pas contestable à priori, il faut toutefois rétablir deux vérités, l'une c'est que EDF s'est vu refusé à de nombreuses reprises des augmentations de la tarification de l'électricité qu'il produit sans que cela ai rien à voir avec les fluctuations des prix du marché, et l'autre, celle qui motive ma réaction, tient au fait que contrairement à l'énorme mensonge que tente de faire passer une nouvelle fois le gouvernement, plus c'est gros moins ça se voit semble-t-il, c'est que les coûts de productions pourraient être contraint non pas parce que ceux du nucléaire seraient plus bas, mais parce que la part du nucléaire va inévitablement baisser et que les énergies renouvelables vont coûter moins cher.

Bien au contraire, c'est la production nucléaire qui va plomber la facture globale, parce que cette technologie de production d'électricité à été largement sous évaluée, que les coûts de démantèlement n'ont pas été anticipés, et que ceux de la gestion des déchets n'ont même pas été vraiment envisagés, que dire des coûts de mise en conformité aux nouvelles dispositions de sécurité post Fukushima, l'argument selon quoi un recalcul permettrait "GRACE À L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE" de revoir à la baisse le coût de l'électricité comme on tente de nous le faire miroité est la plus grosse imposture après l'arrêt du nuage de Tchernobyl à la frontière.
Et puisqu'une contrevérité, ou fake-news comme il conviendrait maintenant de la nommer pour ne pas être has been, peut aisément en cacher une puis deux autres, voilà la deuxième qui m'amène,

cumulée aux autres, à mettre notre gouvernement au panthéon du fake. Il est en effet impossible sauf à entrer dans le Guinness de l’imbécillité de laisser prétendre que la décision de baiser la production nucléaire à 50% de la production totale d'énergie électrique en France serait la cause de la fermeture d'une vingtaine de réacteurs (en l'occurrence d'ici à 6 ans, d'après le commentateur, qui a juste omis de dire une autre vérité, troisième fake-news donc, puisque cette baisse de la part du nucléaire à été repoussée à 2035, soit 16 ans) c'est une vaste supercherie, en effet d'ici là ces même réacteurs auront donc, s'ils n'explosent pas avant, atteint des ages de retraite, qui soit dit en passant, sont repoussés pour eux comme on veut la repousser pour nous. Baisse de la part du nucléaire ou pas ces réacteurs seront arrêtés parce qu'ils sont vieux et vétustes, endommagés et dangereux, point. Cela rend même l'annonce de baisse de la part du nucléaire machiavélique, puisqu'elle est inévitable et en rien un choix mais une absolue nécessité structurelle. Pas un seul réacteur ne sera arrêté avant qu'il n'est produit au moins autant, et même plus, que le cahier des charges et leurs faux calcul de rentabilité n'ai été atteint, la lutte des anti-nucléaires, dont je fais parti, aura donc été en quelque sorte vaine sauf à empêcher, et ce n'est même pas sûr, que ceux ci produisent jusqu'à leur délabrement.
Au royaume des fake-news, l'État français est donc Roi, maître en la matière, il faut dire que depuis le choix du nucléaire il a eu de quoi s'entraîner et parfaire l'exercice !
Je me suis donc prêté à un exercice simple qui visuellement vous permettra de voir l'age des réacteurs en 2035, 33 auront plus de 50 ans de production ! Et ça ça s’appellerait anticiper leur arrêt pour réduire la part du nucléaire à 50 % !
Au royaume des fake-news il me semble qu'il n'y a pas de concurrence possible.