Je ne suis pas féru d'agriculture, je défends ce qui me semble être la seule voie possible qui serait de revenir à des méthodes de productions et de protections des cultures plus saines et douces, elles sont sans doutes aussi variées que le sont les différentes cultures possible et imaginables.
De nombreuses pistes sont déjà éprouvées, celles de nos anciens seraient sans doute à revisiter dans de nombreux domaines, eux qui n'avaient d'autres choix que de faire sans pesticides chimiques puisqu'ils n'existaient pas. Certes les rendements de certains types de végétaux notamment les céréales étaient sans communes mesures avec ceux qui ont été atteint, mais les raisons en sont sans plus plus liées au travail sur les semences qu'à la protection de ces dernières par les produits chimiques, en effet je pense que si en parallèle de ces évolutions plutôt que de tout miser sur les monocultures intensives de nombreuses conséquences négatives auraient été évités, et qui sait si alors les pesticides auraient été considérés comme aussi nécessaires et inéluctables ?
Mais on ne refera pas l'histoire, on peut la regretter, la déplorer, mais elle a été ce qu'elle a été, il nous reste soit à la laisser suivre son cours sans rien essayer d'y changer pas paresse ou par fatalisme, ou alors à se mettre en action pour lui faire prendre le ou les virages, parfois les demi-tours, que l'on croit indispensable pour sortir du cercle vicieux de l'autodestruction.

Le biocontrôle, dans la ligne de l'action par des éléments naturels, tellement peu utilisé encore, malgré certains encouragements, même politiques, fera sans doute partie de la panoplie des solutions à mettre en oeuvre, mais il faudra certainement avant tout, au risque sinon d'atteindre aussi par l'utilisation prolongée des molécules chimiques les insectes dont nous avons toujours eu besoin sans même le savoir et que l'agriculture intensive et les diverses pollutions massacrent et exterminent.
En attendant puisque nous sommes encore englué dans un système mercantile sauvage, c'est une nouvelle guerre commerciale qui naît, et qui risque de dévoyer et pervertir ce qui pourtant devrait être protégé et choyé, afin de nous sauver des futures crises alimentaires.